lundi, 15 décembre 2008

Fantasme...

Je rebondis sur le dernier billet de Tippie qui nous cause d’un rêve étrange et pénétrant qu’elle ne fait pas souvent… Pour l’occasion, et pour la rassurer qu’elle n’est pas la seule, je ressors un petit texte que j’ai dû écrire il y a une vingtaine d’années… Comme quoi… Et le pire, on en a même fait une chanson il y a deux ou trois ans… peut-être qu’un jour je vous ferais écouter…
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Glissant sur un rayon de lune Je te cherche dans les dunes Insaisissable créature Pour mon cœur immature

Parade diabolique Pour un rêve érotique Écartant avec soin Le voile sur tes seins

La lune acrobatique S’éteint d’un air cynique Joueuse de l’amour Tricheuse du toujours

Tous gosses et oui déjà Fiers comme un naja J’allais à la conquête Tous mes espoirs en tête

Nageant dans les on-dit Des plaisirs interdits Parcourant les légendes Au goût sucré d’amande

Partout où j’échouais Seul toi je cherchais Enfin te voyant nue Je dégrafais ma vertu

Pour assouvir enfin Ces rêves libertins J’étais prêt je le jure Quand surgit ce murmure

Je maudis alors ce putain de réveil Infâme engin appelant l’éveil Retardant l’échéance le jour où j’aurais ma chance

Aujourd’hui vieux souvenir Qui certaines nuits me font sourire La chance je l’ai enfin eu Mais toi toi je t’ai perdu



La drogue ou la vie...

Il y a des décès de personne célèbre qui vous touche plus que d’autres. Des fois, simplement parce que l’on admirait telles ou telles personnes, et des fois parce qu’en plus cela vous ramène loin en arrière. Pour moi, quelques parts, c’était une de ces personnes qui ont nourri mes interrogations d’adolescents, apportés des réponses des sujets graves qui hantaient beaucoup les jeunes du début des années quatre-vingt, de la fin des années hippies, des trips Katmandou, du culte des paradis artificiels.

Le début aussi de la dure retombée sur terre, des mises en garde sur les dangers réels des drogues, de la crédibilité scientifique des uns, des grands combats idéologiques des pour et des contres. Nos littératures d’ados boutonneux et révoltés de l’époque étaient « l’herbe bleue », « Moi Christiane F, droguée et prostituée… », « Ce fils qui se drogue, c’est le mien » et autre récit de voyage initiatique à Katmandou… Et au milieu de cela un scientifique, un médecin a sorti un livre un peu plus sérieux, qui lui aussi fut un best-seller, et qui certainement fut aussi un tournant dans la vision que les gens avaient de la drogue en général… Ce livre s’appelait « La drogue ou la vie » et l’auteur Claude Olievenstein.

Bon, j’aurais aussi pu vous parler de la disparition de Derrick, drogue dur de millier de téléspectateurs et dealer dans toutes les bonnes maisons de retraite…