jeudi, 1 mai 2008

Le syndrome de la caissière...

Vous ne le savez pas, mais je vais vous l'apprendre, je suis parti passer 4 jours en Belgique. Tite cousine ayant décidé de se marier avec un représentant du cru… Donc aujourd'hui et demain Bruxelles (et ptete la mer selon la météo), samedi Liège pour les festivités et dimanche, ben dimanche c'est le retour au milieu de tous les imbéciles qui auront décidé de rentrer en même temps que moi !
oui bon, OK, mais le rapport avec le titre ?
Figurez vous que je suis affublé d'une tare très gênante. Le syndrome de la caissière. Je m'explique, mettez-moi dans un supermarché, avec 10 caisses disponibles, mettez une personne en attente à chaque caisse avec un chariot identique, et demandez-moi d’aller payer mon modeste chariot. Quelle que soit la caisse que je choisis, partant du principe que le temps d'attente à chaque caisse sera le même en théorie, mon choix ne devrait avoir que peu d'importance. Or il n'en n'est rien ! Je choisirais toujours la mauvaise caisse ! La personne devant moi se rappellera toujours au dernier moment qu'il a 42 bons de réduction correspondant chacun à un produit du chariot et que d'abord la dame n'avait qu'à lui demander avant s’il en avait. Le rouleau de la caisse qui subitement est arrivé à ses fins. Après avoir fait recalculer ses réductions, papi décide de payer en chèque, parce qu'avec toutes les arnaques à la carte bleue, on est jamais trop prudent… Et hop que je te téléphone pour appeler un gars de la sécu qui va vérifier que pépé n'a pas volé son chéquier, qu'il n'est pas interdit de banque, et que, ah si, Monsieur, il nous faut deux pièces d'identité, un certificat de nationalité, l'acte de décès de vos grands parents et la facture de votre concession au père Lachaise. Comprenez avec tous ces chèques en bois… Ne pouvant plus faire demi-tour, vous regardez rageusement d'un œil notre noble vieillard ranger ses petites affaires dans les sacs plastiques et de l'autre (œil, faut suivre) les caisses suivantes qui défilent au rythme d'un changement de pneu sur un circuit de F1 ! Arrive enfin mon tour. Manque de pot c'est le changement de caissière, tant qu'à faire, donc je ferme ma caisse, moi j'ouvre la mienne, et comment va le petit, les oreillons ? Non ? Si ? Ha ben dis donc… Et hop, d'une main preste, je commence à voir défiler sur le tapis mes modestes achats. Soudain, le mouvement s'arrête, le code-barres ne veut pas se laisser lire par le beau rayon rouge ! GERRRRRRRMAINE (qui est au moins deux caisses plus loin), c'est combien la boite de 50 préservatifs King SiZZZZZZZZZE lubrifiés avec réservoir ? C'est marrant, ce n’est jamais sur les poireaux que cela tombe… Et c'est le calvaire comme cela jusqu'à la sortie. Voilà donc le syndrome de la caissière dont je suis affligé !
Tout ce bordel pour attendre que la pluie cesse afin d'aller se balader un peuvous dire que ce syndrome peut aussi vous atteindre dans des endroits inattendus !

Ah ben tiens, il y a un rayon de soleil, et mon pote vient d'arriver… alors la suite plus tard ;-)

[Édit/suite]

Je disais donc avant cet aparté. Le syndrome de la caissière m'a frappé sur l'autoroute. Imaginez-vous qu’il y'a deux semaines, en ayant marre de faire la queue sur les autoroutes pour prendre un ticket ou payer son écot à cette noble institution, je décidais de prendre un passe T. Je rappelle, pour les béotiens, qu'il s'agit d'un petit boîtier mit sous le pare-brise, et qui permet en prenant la voie spécifique péage de ne pas s'arrêter pour entrer ou sortir. Le boîtier enregistre votre passage et vous payez tout d'un coup en fin de mois. Tout cela pour la somme faramineuse de 1 euro par mois d'abonnement.
Donc aujourd'hui, ce fut l'inauguration de ce nouveau gadget qui fait de moi un homme moderne et dans le coup (si, si, Mesdemoiselles, n'hésitez pas à demander la brochure… Je suis libre en ce moment…). C'est avec une certaine fierté, que sur l'autoroute du nord je m'approchais donc de la fameuse barrière de péage. Le petit panneau m'indiquant que pour la voie T, je suis prié de serrer à gauche. Je m'exécute, pensez donc, pas question de rater cette première… Je m'approche, je m'approche, je m'appr… Putain, mais quesqui fou là ce con ! Ce con ? C’est papi et mamie dans la grosse voiture toute neuve (ou alors très propres parce qu'elle quitte le garage deux fois dans l'année !). Et Papi, ben il s'est fourvoyé dans une voie, où, sans le précieux sésame, point de salut. Une voie tout orange de haut en bas, avec plein de gros T partout, que même Gilbert Montagné pourrait la voir ! Mais Papi, non… Et donc, papi il essaye de faire une marche arrière pour se sortir de ce pétrin ! ob: Ben là, quand vous arrivez derrière, pas beaucoup d'autre choix que de prendre la voie d'a coté, qui, vous devinez? Ben est une voie normale, où il faut prendre son ticket comme le commun des mortels :nage:
La seule différence, c'est qu'a la sortie, vous présentez votre boîtier à la caissière plutôt que votre carte bleue ! Ouais, je vous le dis, moi, je suis un gars moderne !

Sinon, on a aussi joué au Chti, le retour de la vengeance ! Véridique, juste avant Valencienne, un beau panneau vous souhaite la bienvenue dans la région Nord. Et 1 km après, tu te prend la saucée de ta vie que tu espères secrètement que ta voiture est amphibie ! Sans blague, je cherchais les caméras tellement le gag était énorme !
Bon, en attendant, les Belges sont toujours aussi accueillants. Voici ce que l'on vous offre dans votre chambre d'hôtel…