mercredi, 30 avril 2008

Après l'amour...

Après l’amour ? Après l’amour… Je crois que je la regarde, encore tout alangui, un mélange de plaisir et de désir mélangé dans ses yeux. Sa respiration retrouve petit à petit un rythme normal ; elle sourit. Que j’aime ce moment-là, si précieux ! Elle est à moi seul.
Tout est silence, mais c’est comme si nous nous étions dit mille mots tendres. Je ne me lasse pas de la regarder. Si vous saviez comme elle est belle. Brune, avec de beaux yeux verts… ou bleus… non verts tirant sur le bleu. C’est pour cela que je l‘aime bien en rousse aussi. Son petit nez légèrement retroussé sur ce grand sourire, rien que pour moi ; que du bonheur chaque fois qu’elle me l’offre. Et le goût sucré de ses lèvres pulpeuses, je ne vous dis que cela… Et son corps, son corps, juste comme il faut, pas les squelettes des midinettes de magazines, que j’aurais peur de broyer dans une étreinte un peu trop tonique. Non, juste ce qu’il faut de rondeur, ni plus ni moins, aux bons endroits ! Le galbe des hanches parfait. Et ce fessier, ah ce fessier dodu à souhait, mes yeux et mes mains n’en sont jamais repus. Mais ce que je préfère, c’est sa poitrine, ronde et ferme, on en croquerait. À vue d’œil, je dirais un 90, mais je ne suis pas spécialiste…
Voilà, après l’amour, chaque fois je refais le parcours de ses courbes, cela la fait rigoler des fois, alors elle se penche vers moi pour m’embrasser…

C’est en général à ce moment-là que je me réveille. Souvent, il me faut quelques instants pour réaliser que je suis désespérément seul dans mon lit… Alors, je me lève pour aller pisser, puis tente de la retrouver dans les secrets de Morphée, mais c’est peine perdue, c’est elle qui décide… Je repense alors à ce poème de Verlaine :

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.


Bien bien, intéressants, nous nous reverrons vendredi prochain à la même heure. Cela fait 150 euros…

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Ceci était mon petit texte pour les impromptus de la semaine...