Longue balade en forêt ce dimanche après-midi… Le soleil est bon, les enfants jouent, les familles se promènent comme s’il s’agissait d’un dernier sursaut de l’été… 

Dans ma tête les maux se transforment en mots sans queue ni tête, bride d’histoire, bout de poème, réflexion divers et variés… Des mots qui comme un rêve, bien souvent auront disparu à peine assis dans mon fauteuil ne me laissant que quelques brides pour souvenir… Et puis je suis arrivé dans ce qui semble être un vieux théâtre (il faudrait que je me renseigne !)  à ciel ouvert, me suis assis et ai écrit à toute vitesse ce qui était devenu une suite de phrase à, peu près cohérente… Il ne me reste que cela, le reste, je l’ai déjà oublié…

Des mots

Juste une épaule pour poser ma tête quand je suis fatigué
Juste une épaule pour laisser couler mes larmes quand je pleure

Juste une épaule pour déposer mes armes quand je suis las
Juste une épaule pour poser mes doigts le temps d’une caresse

Juste une épaule pour y déposer un baiser qui dirait je t’aime
Juste une épaule pour y sentir ton parfum celui de ma reine

Juste une épaule pour sentir que tu existes
Juste ton épaule pour me dire que j’existe

Juste une épaule à chercher, à trouver
Juste une épaule, est-ce beaucoup demander ?