Au fond du galetas...

J'ai déjà eu l'occasion de le dire, rares sont les gens qui forcent mon admiration. Parmi ceux-ci, on trouve nombre d'aventuriers qui ont osé aller au bout de leur rêve. J'ai une prédilection pour les marins, que leur but soit sportif ou non. Ado, je rêvais sur les bouquins et les aventures des Moitessier, Éric Loizeau, Riguidel, kersauzon et autres Tabarly. Combien de mers du Sud, tempête, 40e rugissant, d'albatros planant ou de coucher de soleil sur une mer d'huile ont accompagné les songes de mes nuits ? Un jour, c'est sûr, je suivrais leur trace… Et puis la vie fait son œuvre, le caractère aussi. Je n'avais sûrement pas les gènes, ni la persévérance qui fait les grands héros du monde moderne. Aujourd'hui, c'est par procuration médiatique, assis au chaud derrière mon ordinateur, que je vibre toujours avec la même admiration à leurs intrépides aventures.
De par mon métier, il m'arrive de rencontrer ces personnages. Ainsi, j'ai pu rencontrer Éric loizeau et discuter avec Kersauzon, ou encore écouter religieusement Philippe Monet nous conter son tour du monde à l'envers, contre vents et marées. C'est justement le même type de défis que vient de réaliser celle pour qui je travaillais hier. J'ai nommé Maud Fontenoy. Après avoir traversé l'Atlantique et le Pacifique à la rame, la demoiselle à décider de passer à la voile et de s'essayer à la circumnavigation dans le sens contraire de la rotation de notre bonne vieille Terre. Et elle y est arrivée ! Beaucoup d'émotion et de belles images dans le film qu'elle nous a présenté. Coup de cœur, coup de blues, motivation, énergie, désespoir devant son mat brisé, endurance. Tout y est avec une sensibilité toute féminine, qui nous change un peu du côté surhomme qu'essayent parfois d'imprimer ses collègues masculins. Encore un grand coup de chapeau à toi, Maud…



À contre courant, le site de Maud Fontenoy