Oui, je sais, j’ai du retard, mais j’étais plongé dans un grand déménagement et du coup…
Donc, il y a quelques jours, lors de la Barcelone World Race, course autour du monde en double à la voile et sans escale, les premiers ont passé le mythique rocher, porte de sortie de l’enfer pour les uns, des vents et tempêtes pour les autres et du pays de l’ombre pour Titouan Lamazou !
Même si cela fait maintenant plus de dix ans que je n’ai plus mis les pieds sur un voilier, dans un coin de mon cœur c’est resté une passion  ! Tout petit, je rêvais de tours du monde, de 50° rugissants, d’aventure, à la lecture de l’épopée d’Éric Loizeau à bord de Gauloise IV ex- Pen Duick 3.

Autres temps, autres mœurs, maintenant les doux dingues ont été remplacés par des professionnels aguerris  ! La guitare ne fait plus parti du voyage, ni le copain profane, qui s’embarque juste parce que c’est un pote, qu’il manque une paire de bras ou qu’il fait de belle photo.
N’empêche que cela aussi risque de rester un rêve de gosse, monter sur un de ces engins de course pour prendre la pleine mesure des sensations, juste une fois dans ma vie. Ressentir ce que cela fait de surfer à 20 nœuds par l’unique force du vent. Chevaucher les vagues dans de grandes gerbes d’écumes !

Une croisière du côté de Lorient, peut après la fin d’un Vendée Globe dramatique, nous avions accosté nos 8 m à côté du 60 pieds open Groupe LG 2. Fantastique monture, pour nous les profanes ! Juste caressés des yeux, mais la tentation était forte de monter à bord  !
Ce cap, si un jour j’ai les sous, j’irai le voir en touriste, sur des voiliers prévus pour, rien que pour le mythe… Juste pour le fun…
Regardez donc comme ils ont l’air heureux nos deux bonshommes. Peyron et Dick, deux grands voileux, deux grands messieurs  ! Chapeau bas et bravo  !