Je rebondis sur un billet de Richard pour revenir un peu sur mon voyage au Liban. Cela fait un moment que je voulais faire ce billet. J’avais même pris toutes ces photos en y pensant, une sorte de concours personnel…

Une des premières choses qui frappe quand on visite Beyrouth, c’est le réseau de câbles électriques qui sillonne le ciel !

Un café branché!

Des câbles et des pylônes… sans câbles ! (certainement des vestiges de la guerre !)

Beyrouth
Un labyrinthe inextricable…

Beyrouth

Un cauchemar pour électricien…

Beyrouth

Beyrouth

Intrigués, nous avons demandé l’explication, et elle est bien simple. La plupart des gens sont abonnés à deux fournisseurs, le public et un privé. Ici, vous ne payez pas à la consommation, mais pour le service, au mois, une sorte de forfait. Le réseau national est incaple de fournir l’intégralité de la consommation de la ville. Peu de centrale en fonctionnement, sans compter celles détruites par les guerres et les bombardements, cible privilégiée de l’armée israélienne, et une demande toujours croissante, avec le développement de la ville, les climatisation et autres appareils électriques. À heure fixe, la fourniture « nationale » est coupée et ce sont alors des générateurs privés qui prennent le relais dans les différents quartiers. Ainsi nous savions que dans notre hôtel, il valait mieux éviter l’ascenseur (nous étions au dixième étage) vers midi. 

Il existe donc deux réseaux extérieurs l’officiel et le privée. Le tout monté et réparé au petit bonheur la chance, l’essentiel étant d’avoir du jus… Le pire, c’est que cela marche !

D’ailleurs pour prouver qu’ils fonctionnent correctement, les réseaux privés installent une lampe témoin près des tableaux électriques…

Beyrouth

C’est tout le contraste de Beyrouth, une ville qui se modernise de plus en plus, mais qui le fait par le système D… Et puis comme nous disait un Libanais : « Vous imaginez le bordel s’il fallait tout refaire ? Simplement impossible ! »