La soirée était charmante, quelques vrais potes, un barbecue, 25° à la nuit tombée, et puis, et puis cette alchimie qui s’invite parfois par hasard, alcoolisation oblige, qui transforme ce moment agréable en une soirée plus que sympa, ou discussion et petit jeu traîne jusqu’au bout de la nuit… Tout le monde dort sur place, c’est décidé, ce n’est pas bien grave et de toute façon la maréchaussée ne serait pas d’accord avec le contraire… C’est fou comme l’excès de bons breuvages peu emmener comme effet différent ! Combien ai-je vu de soirées gâchées, et combien de moments magiques comme celui-ci ? Soirée finie par un duel musical, jeux consistants, face à une bibliothèque iTunes fors bien garnis, de mettre un morceau de son choix chacun son tour. Le but étant d’assurer une certaine continuité, et de faire plaisir à tout le monde… Autant vous dire que la chose à vite tourné à une soirée nostalgie des années soixante-dix et 80…

Et puis aussi arrivé en fin de repas, le petit jeu, et si tu partais 20 ans en exils sur une ile déserte, qu’elles sont les 5 chansons que tu apporterais ? Et pourquoi ? là tout de suite, spontanément, sans réfléchir ! On a bien dis bien spontanément, parce qu’après réflexion, l’on en trouve plein d’autres… Et puis après pareil avec les bouquins et les films…

Pour les chansons, en 1, pas de surprise, Pink Floyd forcément, The great gig in the sky :



En deuxième, bien sûr, parce que le texte est magnifique, et que c’est un souvenir d’adolescent qui m’a fait triper, « la mer n’a pas cessé de descendre » de Gérard Manset

Ensuite, j’ai choisi les 4 saisons de Vivaldi par Nigel Kenedy, la seule version que je peux écouter sans me demander quand mon interlocuteur va répondre ! Et puis il faut bien l’avouer, je suis un amoureux du violon, frustré d’une époque où, dans leurs élitismes débridés les conservatoires (en tout cas celui de Clamart !) expliquaient au gamin que j’étais (6 ans environs) qu’il fallait que je me tape d’abord 2 ans de solfèges… Non pas que je ne voulusse pas l’apprendre, mais je voulais toucher l’instrument… Ah ben oui, mais non, pas de cela chez nous ma brave dame, et d’abord pourquoi vouloir toucher un instrument pour faire de la musique, je vous le demande ! On est pédagogue ou pas… Les mauvaises langues vous diront que ce jour-là, la musique a eu chaud ! Ensuite, pourquoi Nigel Kenedy ? Parce qu’il est un virtuose, et qu’il ne se cantonne pas dans un domaine musical… Un soir, tard, malheureusement, je suis tombé sur un concert qu’il avait donné à Carcassonne je crois, absolument magnifique et délirant, où il passait allégrement d’un concerto de Bach à une ballade irlandaise en passant par une musique manouche pour revenir à… Bach… Certes les puristes n’aimeront pas, certains crieront au sacrilège, mais moi, j’adore… J’aurais pu choisir Didier Lockwood, que j’adore aussi, mais il est moins porté sur le classique…


Après, un peu de Jazz manouche, avec le grand, l’incontournable Django et son nuage… Cela ne s’explique pas , c’est bon, c’est tout…


Et pour finir, je ne sais pas pourquoi, peut être leurs folies, Deep Purple et smoke on the water…


Et puis si j’ai le droit à un sixième album bonus, je pense que je prendrais les chansons paillardes de Pierre Perret parce que j’adore cela les chansons paillardes (et si c’est Pierre Perret !) ;-)


Alors c’est certain, le choix serait surement différent si je prenais le temps. J’ai plein de trucs qui me viennent en tête, mais bon, là, c’est comme si j’étais déjà dans l’avion pour mes 20 ans d’exils…
Bientôt je vous parlerais de mes cinq livres et de mes 5 films, j’ai tout noté pour ne pas oublier !
Et vous, là, sur le feu, sans réfléchir, vous choisiriez quoi ?