Le beau temps est revenu… Je suis parti faire le sentier des douaniers entre les deux cabanes Vauban
Comme souvent, quand je suis seul et que je marche, mon esprit divague, les histoires se créent dans ma tête, avec de superbes phrases qui s’emboîtent les unes dans les autres, comme un puzzle compliqué, les mots rares sont là, l’imagination en mon pouvoir…

Et puis voilà, la balade finie, je rentre, prends un stylo et une feuille blanche
et là, plus rien… Le vide intersidéral, les phrases ne coulent plus de source, je ne trouve que des mots banals, plus rien ne colle! Des fois j’ai même oublié l’intrigue, comme quand on sort d’un rêve!

Pourtant elle était belle mon histoire pour les impromptus et ” le corps de l’écrivain” du sang, du massacre, des cocus, des femmes qui ne sont pas forcément celles que l’on pense, un écrivain et son corps, évidemment, bref tout ce qu’ il faut à une histoire déroutante comme je les aime, et là, au moment d’écrire, plus rien, le vide… Et vous savez quoi? Cela m’agace!

Bon peut-être que demain, en traversant la baie, les idées me reviendront…