J’ai toujours eu un tropisme particulier pour l’écrit, et cela depuis tout petit. Si tout est bon dans le cochon, toutes les occasions sont également bonnes pour lire, ainsi que tous les supports. Bande-dessinées, romans, journaux. J’ai pris l’habitude de lire le journal quotidiennement bien avant mes dix-huit ans. Étudiant à la faculté, Je bénéficiait des distributions gratuites du figaro tous les matin avant de me rendre en cours. J’avais déjà acheté Libération en sortant de chez moi et rachetait le Monde en quittant l’université. On appelle cela une addiction à l’information. Le soir, après avoir passé des heures à lire mes bouquins de cours, je me replongeais dans des textes bien plus distrayants avant de m’endormir, le nez entre deux pages.

Ce texte est tiré d'un article du Blogue de Chondre et sert de support à la seconde phase du diptyque d'Akinou. Il faut maintenant l'illustrer d'une photo. Sur le sujet, je n'avais pas grand-chose en archive, j'aurais put photographier ma bibliothèque, faire une savante mise en scène avec des cocottes en papier dans du papier journal et de magazine, mais il fallait que j'apprenne à en faire. Et puis, froid aidant, tout en réfléchissant, dans le salon de ma mère, j'entreprenais de fabriquer un petit feu, histoire d'économiser un peu de fuel! Et là je me suis dit, voila où finis la grande majorité des infos que nous engrangeons chaque jour, dans un feu, une poubelle, oublié parce que pas si utile que cela une fois passé l'instant médiatique...

Feu