Il est mort et enterré, le poète. Celui qui fut vilipendé par un  certain nombre de personnes pour ses prises de position, qui fut censuré pour du politiquement non correct, a enfin été réhabilité de tout bord par ce magnifique pouvoir d'unanimité de la camarde cher à tous les poètes. Je ne ferais pas une énième allégorie sur quelqu'un que j'appréciais beaucoup et qui, comme d'autres, avait accompagné mon enfance.

Non, juste, je voudrais m'excuser auprès de monsieur Jean Ferrat pour avoir quelque peu malmené à la guitare et au chant ses magnifiques chansons. Méfait bien souvent commis en réunion, autour d'un feu de camp, lors de camps de louveteaux et d'éclaireurs et dont fut aussi victime Messieurs Graeme Alwright, Maxime Le Forestier, Hugues Aufray et, bien entendu, Monsieur Brassens.

Certes, mon mea culpa est bien tardif, mais maintenant, Monsieur Ferrat, vous pouvez aller en paix, car n'en doutez pas, la guitare était désaccordée, nous chantions faux, mais c'était de bon cœur ;-)