Pour la deuxième année consécutive, nous avons décidé de faire une boum du Nouvel An. Une boum comme celle que nous faisions à nos quinze ans, à l’époque de notre acné juvénile et de nos bagues dentaires. Le rituelle était assez immuable, l’on vidait la cave parentale de tout son contenu, avec ordre de tout remettre en place sous peine d’interdictions définitives de réutiliser le lieu. À tout bien considérer ceci était plus une menace préventive qu’un risque de sanction réelle. Les parents préférant savoir où l’on était et nous avoir sous la main.

Un buffet des plus classique, truc à grignoter et surtout la boisson non alcoolisée… où presque, avec la montée de l’âge, quelques bières avaient fait leur apparition…

Côté musique, on sortait l’ampli et les enceintes du chanceux qui avait une chaîne hi-fi, deux platines disque et si la chance était avec nous un copain avec une petite console de mixage, souvent rudimentaire fait grâce au plan du magazine « le haut-parleur », journal qui avait aussi permis de fabriquer des chenillards qui défilaient au rythme de la musique. Le chenillard ? C’était un bidule électronique qui faisait clignoter les spots de couleur.

Bien sûr le plus important restait la musique et donc en général les 45 tours, voire quelque 33, dûment noté au nom de son propriétaire, ce qui n’excluait pas la fauche, malheureusement. Et bien sûr, derrière tout cela il nous fallait un DJ, que nous appelions encore Disque jockey, digne de ce nom. Son rôle était de passer la musique que l’on voulait entendre, et surtout d’enchaîner les morceaux avec classe, dans le rythme et sans blanc, ce qui avec le matériel de l’époque, tenait parfois de la gageure !

Côté musique, à bien y regarder, nous n’étions pas bien compliqués et la palette était large, des années soixante aux années quatre-vingt, du bon vieux rock, du disco, du hard du ska ou du reggae, De Chuck Berry





à Téléphone



De Earth, Wind & Fire



à Madness…


Et j’en passe et des meilleurs…

Bien entendu, on ne pouvait pas manquer la fameuse séance de slow, je me demande d’ailleurs si certains n’attendaient pas que cela pour emballer comme des bêtes. Ce fut la gloire d’Eagles et leur “Hôtel California” (ah ben y z’on pas sur Deezer ! Que des versions de merde !) ou de Scorpion et son “Still loving you”. Que de souvenirs sucrés !




Mais je vois que je m’égare…
Eh oui, c’était le bon vieux temps où l’on était des jeunes cons…
Maintenant, l’on est beaucoup moins jeunes, alors les boums du bon nouveau temps, elles sont comment ?
Vous le saurez bien plus tard si j’ai le temps d’écrire la suite, ben oui j’ai un travail aussi !