Elle avait apporté des fleurs de tournesols; un grand bouquet. Rien d’autre, juste une petite carte posée devant et elle était reparti sans me réveiller. Ces quelques mots résonnent encore dans ma mémoire :

 

Je voulais t’offrir des roses, mais j’ai eu peur que tu t’y piques.

J’ai bien pensé aux marguerites, mais une fois effeuillée, on les jette.

Alors au diable le langage des fleurs, voici des tournesols pour le soleil de ma vie…

 

Et je me suis réveillé, seul, comme tous les jours. Sur la table, point de bouquet, juste les reliefs du repas d’hiers. Une nouvelle journée commence, morne sans doute, jusqu’au prochain songe. Où que tu sois ce bouquet est pour toi…

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Petit billet dans le cadre des impromptus de cette semaine...