"Pour être président de la république il faut être calme !"


Mais qui a donc pu dire une telle absurdité?
C'était celui qui n'était pas encore notre vénéré et vénérable Président de la République, lors d'un mémorable débat contre Madame Royal il y'a presque un an!



L'air de rien, cela fait la deuxième fois que je vous mets cette vidéo, (et c'est toujours à la trentième seconde que cela se passe). la première c'était en novembre pour une attitude bien étonnante de notre vénéré et vénérable Président à l'encontre des pêcheurs. Et quelque chose me dit que cela pourrait bien ne pas être la dernière… Je vais finir par mettre un lien permanent !

Mais je me demande si l'insulte n'est pas une marque de fabrique de l'UMP. Déjà, l'année dernière, Devedjian avait traité de "salope" une de ses collègues, plus récemment, madame de Panafieu, a traité Delanoé de "tocard", et en cherchant bien je suis certain que l'on en trouverait d'autre.

À l'heure ou le gouvernement parle de réapprendre la politesse à l'école, de combattre l'incivilité en réapprenant le respect aux jeunes vis-à-vis de leurs professeurs ou de la gente policière, l'on ne peut pas dire que se soit par l'exemple qu'ils comptent y arriver.
Désolé, mais un président de la république, tout aussi vénéré et vénérable soit-il, de par sa fonction, n'est pas un citoyen comme les autres et ne peut se permettre de répondre de la sorte à une invective, aussi imbécile soit elle, venant d'un quidam quelconque. Il faut bien le signaler, je ne trouve pas non plus très intelligente l'attitude de l'homme à la gabardine qui voudrais nous faire croire qu'il s'est trouvé là par hasard. Pour avoir vécu professionnellement ce genre de situation, il est très difficile de se trouver à porté de pouvoir serrer la main du président sans le vouloir ! Et puis, que l'on soit d'accord ou pas avec la politique mené, même si apparemment la chose n'est pas réciproque, je reste attaché au principe de respect de la fonction.

Pour revenir a Nicolas S. , je me souviens quand même que plusieurs personnes on été menacé de justice, et dans certains cas avec suivis des faits et condamnation, pour insulte au chef de l'état. Si la présidence veut continuer dans ce sens, il va falloir créer une loi pour insulte a citoyen.

Quoique qu'il en soit, cela donne une image bien déplorable de notre pays à l'étranger, il suffit pour s'en convaincre de lire les articles publiés dans "Courrier International" de cette semaine:

Sarkozy, ce grand malade (El Pais)

L’homme qui ne savait pas être président (International Herald Tribune)


La seule chose amusante dans toute cette histoire, c'est de voir les gens de l'UMP se démener pour tenter de justifier cette attitude. ob:

PS: Martin Widberg, l'Homme aux patattes vivantes, vient d'ouvrir un deuxième blogue dédié aux dessins d'actualitées. Je ne saurais trop vous conseiller d'y courir plus vite que cela ;-)