Le plafond du patio de l'hôtel câblé...
Mais revenons à nos moutons de manière un peu plus chronologique. Je ne m'étalerais sur les nombreuses étapes parisiennes de l'odyssée du départ, puisque celle-ci a déjà été narré et moultement commentée dans un billet précédent. L'essentiel étant que l'avion se soit finalement présenté à peu près à l'heure, si ce n'est avec 24 heures de retard. Simple péripétie en somme.
Nous avons d'ailleurs bien rigolé, quand nous avons vu sur un panneau d'affichage que l'avion de 20 h 45, soit le même que nous aurions dû prendre la veille, était annulé. Celui dans lequel nous nous apprêtions à monter, étant prévus normalement à 16 h 30. Pour faire simple, il y avait trois vols regroupés en un (soit une cinquantaine de personnes) et il semble que Tunis air s'empressait à faire de même le lendemain. L'art et la manière de camoufler sous un problème technique une raison de logistique purement commerciale. Un seul vol au lieu de trois, c'est toujours des économies en kérosène, et l'on ne perd pas les créneaux horaires si importants en période de vacances. Finalement, seule la couche d'ozone y gagne vraiment…
Brusquement, tout s'emballe, et à 19 heures nous sommes en place prêts à décoller.
Il ne nous reste plus qu'à découvrir notre hôtel, d'y poser nos bagages, puis de filer vers le lieu des hostilités histoire de rattraper le retard engrangé pour l'instalation, et tenter, accessoirement, de dormir quand même un peu.
Tozeur est une ville très touristique, qui regorge de lieux de villégiature divers et variés… Notre hôtel, un 3 étoiles, fait partie de ceux privilégiés par les tours opérators si je me réfère à internet. Voici d'ailleurs la description qui en est faite :
Hôtel HAFSI *** Dans un très beau paysage de palmeraie à 1,5 km du centre de la ville
140 chambres et suites climatisées toutes avec bains, téléphones et terrasses...
Son plus grand intérêt pour nous, c'est surtout qu'il est situé juste en face de notre lieu de travail…
Effectivement, la pub avait raison, le grand hall de l'hôtel est sympa, donnant sur les salons et le bar. Le personnel, très accueillant, et un cocktail de bienvenue (sans alcool) offert par ce qui semble être le patron des lieux. Le standing veut qu'un membre du personnel nous monte nos sacs et nous fasse visiter la chambre. C'est là que les choses se gâtent Il lui faut d'abord deux bonnes minutes pour venir à bout d'une serrure récalcitrante. À la fin du séjour, j'aurais chopé le coup de main, et 20 secondes me suffiront amplement pour rejoindre mon antre. La première surprise est bonne, puisque je découvre, là sur le lit, une magnifique composition de serviette apte à participer au "Chic des cliques" de ce mois-ci.
Fait moi un signe...
Ce n’est pas tout, mais il est 22 h 30 et il faut aller bosser…
Grande surprise, notre chauffeur, voyant le retard s'accumuler, a eu la bonne idée de soudoyer, pour quelques dizaines d'euros, de la main-d’œuvre locale afin de décharger le camion. L'air de rien, cela nous fait une bonne heure et demie de gagnée ! Merci Cyril.
Toute l'équipe se met au boulot, lumière, son, décorateur, et bien sûr vidéo, et à 2 h tout est en place et fonctionne. Après la scoumoune du début, la chance semble sourire. Il reste tous les réglages à faire, plus deux ou trois trucs à installer. D'un commun accord, nous décidons de faire cela demain et d'aller nous coucher.
Comme prévu, le mercredi fut consacré aux derniers réglages
Pour l'image, Antony à la manœuvre…
La répétition des danseurs...
Vu de ma régie...
C'est le moment de répéter pour le dromadaire...
Voilà, tout est prêt, il n'y a plus qu'à attendre le public bloqué à Paris par des avions récalcitrants, étonnant non ?
L'on remet cela le jeudi matin...
Comme d'hab, premiers arrivés, derniers partis…
L'envers du décor...
Pour le retour, on change de compagnie, avec Transavia, et miracle, le café est payant, mais on est partis et arrivée à L'heure… Bon, atterrissage un peu mouvementé sur Orly, pour cause de pluie et de fort vent, mais le pilote avait l'air de connaître son affaire. J'avais déjà connu, un décollage sous alerte Typhon à Honk Kong, genre déjà tu avais du mal à rester debout dans la rue, maintenant j’ai aussi fait l'atterrissage…
Au revoir Tozeur...
une réaction
1 De jathénaïs - 13/01/2008, 01:00
Tu donnes les ordres dans ton micro casque en surveillant le boulot des copains, et quand ils sont bien rodés, tu vas te prélasser au bord de la piscine, c'est ça non ?