La mort n'est rien
Je suis seulement passée dans la pièce d'à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent.
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Que mon nom soit prononcé à la maison
Comme il l'a toujours été.
Sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées.
Parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin
Pour en finir...
vendredi, 6 juillet 2007. Lien permanent Tronche de vie...
et parce que la vie continue, voici un petit poème que mon père aimait bien, et que mon frère à lut hier pendant l'enterrement.
Henry Scott Holland (1847-1918) prête anglican
3 réactions
1 De Patricia - 07/07/2007, 19:39
En paraphrasant une citation connue, je voudrais te dire
"Ne pleure pas celui que tu as connu, réjouis-toi de l'avoir connu."
2 De Gilsoub - 07/07/2007, 22:29
Merci, c'est très jolie, et tellement vrai...
3 De nefertiti - 11/07/2007, 17:42
j'ai un poème un peu similaire que je voudrais que les miens disent plus tard .... beaucoup plus tard
merci à Vera de m'avoir permis de copier ce texte .
je le dédie à l'avance à ceux que j'aime et que je laisserai un jour derrière moi .
le plus tard possible!
Sans Fin
La mort n'est qu'un passage inéluctable.
Je l'ai emprunté.
Je suis maintenant ma route en toute sérénité.
Je suis resté moi-même,
l'être que vous avez connu.
Pourquoi pleurer, je n'ai pas changé !
Appelez moi toujours comme vous le faisiez avant
Je vous entendrai
Je continue de vous aimer.
Il faut reprendre le cours de votre vie.
Ne pas être triste
Le fil ne sera jamais coupé
J'ai pris une route différente
Je ne suis pas loin, juste à côté
Je fais partie de vos pensées.
Je vous demande de prier, d'enlever ce voile gris
Je suis en pleine lumière
Je suis sûr que vous m'apercevez.
(Auteur inconnu)
merci d'etre passé laisser quelques mots d'encouragements chez moi ,
je pense comme toi qu'i faut garder les beaux souvenirs dans le coeur et accepter leur départ
c'est quand même plus facile pour moi qui suis la belle-fille (et l'infirmière) du vieux monsieur ,
plus difficile pour mon namoureux , et pour notre fille qui refuse de voir veillir son papy , mais qui refuse aussi d'aller le voir de peur de constater sa dégringolade physique et psychique
nef