Au fond du galetas... - La nostalgie camarade...Le blogue de Gilsoub2024-02-05T17:28:54+01:00Gisouburn:md5:62c25d20a71bd19e81fc151fbc66e447DotclearBilan, constatation et nostalgie…urn:md5:491eac9d6d46b8bf868045f7c8026a442012-01-04T18:25:00+01:002012-01-04T18:58:07+01:00GilsoubLa nostalgie camarade...ancienblogueMoiPersoSouvenir <p>Juste histoire de voir, j’ai été faire un tour dans mes archives ; avais-je fait un billet bilan ou perspective début 2011 ? La réponse fut claire et sans appel : non. </p>
<p><a href="http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/01/01/Bonne-ann%C3%A9e%E2%80%A6">Juste le billet du premier janvier</a>, avec ma traditionnelle carte et des voeux, qui avec le recul, ont quelque chose de prémonitoire pour moi. J’espérais très fort, sans trop le croire, que les choses changent enfin en 2011… et il en fut ainsi, dans le bon sens…</p>
<p>Et puis de fils en aiguille je me suis remis à lire tous les billets de janvier, et je me suis surpris à m’émouvoir sur certaine de mes photos, ou de mes petits textes… Sur vos commentaires aussi, et plus particulièrement sur ceux de celle dont je ne savais pas encore — pas plus qu’elle d’ailleurs — qu’elle chamboulerait mon existence six mois plus tard (et donc, vice et versa !). </p>
<p>Amusant d’ailleurs, juste avant, j’avais écris ce billet, <a href="http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/06/26/Bilan-a-mi-parcourt">un bilan de mi-2011</a>…</p>
<p>Et puis j’ai été voir les billets de ce dernier trimestre, et patatras, j’ai l’impression qu’ils sont fades, mornes, juste une succession de photo, comme si mon but était juste d’empêcher ce blogue de disparaitre… Je n’y retrouve pas le sel que j’aime dans certains vieux billets. Plus de réflexion, de petites histoires, je n’ai plus l’impression de vous étonner ; comme un vieux couple avec les quelques lecteurs qui continue à me fréquenter…</p>
<p>Alors réalité ? Ou juste manque de recul ? Peut-être qu’en relisant, dans un an, j’y trouverais plus d’intérêt… Va savoir…</p>
<p>Et puis pour ne pas perdre les bonnes habitudes, une photo prise en avril 2011, dans un lieu qui m’est cher,<a href="http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/04/25/Mes-chimeres"> où je m’étais retiré en ermite, besoin de faire le point avec moi même</a>… <a href="http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/04/29/Blues">la mer et les vagues en réceptacle de mes états d’âme… </a>Semaine violente, tempête sous un crâne… pleure et rire… Une des charnières de mon année 2011, de celle qui a certainement ouvert la porte à la suite… de celle qui vous change dans votre vie d’homme…</p>
<p><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos2012/pho1200002.jpg" title="coucher de soleil"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos2012/.pho1200002_m.jpg" alt="coucher de soleil" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="coucher de soleil" /></a></p>
<p><div style="text-align:center;"><strong>Plage de Jullouville - Avril 2011</strong></div></p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2012/01/04/Bilan-constatation-et-nostalgie#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2569Souvenir, souvenir (2)...urn:md5:c85470bfd79fce56da6302c702cf69822011-06-27T23:30:00+02:002011-06-27T23:30:00+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...anciencopainfamille <p>Il n’y a pas que nous qui avons traversé quelques décennies… Quand j’ai vu la photo, il me semblait bien que dans un coin, là où sont les jeux pour les gamins de passage, il y avait un vieux truc en cuir, une antiquité, véritables trésors à l’époque, un vrai ballon de foot en cuir, avec une vessie en caoutchouc pour le gonfler, celui de la photo ! Parfaitement, et j’ai aussi le porteur de l’époque sous la main, qui lui aussi a traversé ces quelques petites décennies…</p>
<p><br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100250.jpg" title="Le ballon"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100250_m.jpg" alt="Le ballon" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Le ballon" /></a></p>
<p>Tain ! on m’aurait dit qu’un ballon de foot allait me filer un coup de vieux !</p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/06/27/Souvenir-souvenir-2#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2334Souvenir, souvenir...urn:md5:ead1513ef13e5b028d56cf70d36b6fb42011-06-27T12:00:00+02:002011-06-27T12:00:00+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...anciencopainMa gueule d avantMoiSouvenir <p>Hier soir, le grand frère organisait une fiesta, où il avait invité ce qui est communément appelé des potes d’enfance… Or étant le petit, ses potes sont forcément devenus aussi les miens… Et vices et versa…</p>
<p>L’un d’eux a ramené une photo dont nous ignorions jusqu’à l’existence… </p>
<p>Photo nostalgique s’il en est ! À côté de moi, il y a mon meilleur pote, mon voisin, celui des 400 coups, nous pouvions être redoutable les deux ! Il s’est tué en moto sur une route de Grèce le jour de mes 25 ans ! Merveilleux 25 ans puisque le même jour, mon autre meilleur pote était hospitalisé pour une leucémie qui l’emportera trois ans plus tard !!!</p>
<p>Mais telle n’est point la question, sauras-tu retrouver le Gilsoub sur cette photo ? (On peut cliquer sur la photo pour l’agrandir)</p>
<p>Un indice, forcément j’ai une gueule d’ange propice à toutes les conneries !<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100248.jpg" title="Les copains"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100248_m.jpg" alt="Les copains" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Les copains" /></a></p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/06/27/Souvenir-souvenir#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2333Monsieur Robert…urn:md5:caa01d78ae24352650aaca2364a582a42011-06-17T12:00:00+02:002011-06-17T12:00:00+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...ancienBaladeLes gensSouvenir <p><br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100235.jpg" title="Mr Robert"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100235_m.jpg" alt="Mr Robert" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Mr Robert" /></a><br />Cette maison banale, juste en face de celle où je passais mes vacances en Normandie, me rappelle de bien bons souvenirs.</p>
<p>Des années que je la vois fermée, été comme hiver ; les rares fois que j’y vais. Seul ce petit portail, aujourd’hui condamné, à moitié moisi, qui contraste avec le ravalement récent, me semble d’époque. Petit garçon, en revenant de la plage, les barres d’Ovomaltine gagné au club Mickey dans la main, ou encore une chique chaude en guise de gouter, j’aimais m’arrêter là, devant ce portail. Il y avait un petit bouton de sonnette, qu’en garnement nous aimions bien titiller. Mais contrairement à nos congénères, nous ne prenions pas nos jambes à nos cous. D’abord parce que nous étions connus comme des loups blancs dans cette rue, mais ensuite parce que c’était autorisé. Regarder bien la maison, en bas une fenêtre avec un volet blanc, dans la partie en pierre. Imaginez donc ce volet ouvert, et derrière la vitre, des marionnettes, des pantins, qui se mettait à gesticuler dès que vous sonniez. Alors, une tête de vieux monsieur se relevait de son plan de travail, enlevait la loupe de son oeil et vous souriait en faisant un petit coucou de la main. Nous rigolions aussi faisant à notre tour un bonjour avant d’être rappelés à l’ordre par Tante Ginette ou tout autre adulte de corvée de gamin ce jour-là. </p>
<p>Ce monsieur, c’était Monsieur Robert, horloger à la retraite, dont la passion était les automates. De temps en temps, quand nous n’étions pas trop nombreux il nous faisait le geste d’entrer et nous montrait de vrais petits trésors mécaniques qui me mettait des étoiles dans les yeux…</p>
<p>Et puis, un été, les volets étaient fermés, la maison aussi, depuis je n’y ai plus vu personne. Pourtant elle n’est pas abandonnée… et puis de toute façon, elle n’a plus beaucoup d’intérêt…</p>
<p>Certainement des héritiers pressés de récupérer les sous… Mais les trésors ? Qu’en ont-ils fait des bêtises de pépé ? </p>
<p>PS: Demain samedi, je pars bosser une semaine au Mans, alors je vais vous programmer des petites choses, mais j’essayerais quand même de passer vous faire un petit coucou <img src="http://www.gilsoub.net/dcthemes/ductile/smilies/wink.gif" alt=";-)" class="smiley" /></p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/06/16/Monsieur-Robert#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2318Entretien d'embauche (2)…urn:md5:28ca7e6e6a56f554479c021fbc1194342011-05-30T13:13:00+02:002011-05-30T13:13:00+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...ancienBoulotcopainmouarf <p>Les études sont terminées, je viens de finir mon année sous les drapeaux, et après un mois de vacances il est temps de trouver du boulot. Pour le coup, j’envoie quelque 200 CV dans diverses industries du cinéma, j’épluche le film français à la recherche des tournages, j’ai quelques contacts intéressants, mais pas pour du boulot immédiat.</p>
<p>Et puis un soir le téléphone sonne :</p>
<p>— Mr Gilsoub ?</p>
<p>— Oui…</p>
<p>— Bonjour, Paul André Machinchose, est-ce que cela te rappelle quelque chose ?</p>
<p>— Paul André ? Un peu que je me rappelle, les éclaireurs à Versailles, quelques camps, de la bonne rigolade, mais dis donc cela date ! Au moins 10 ans !</p>
<p>— Ouais hein ? Bon ! Tu cherches toujours du boulot ? J’ai ton CV devant moi…</p>
<p>— Heu ben oui, j’ai quelque piste, mais bon…</p>
<p>— Tu peux passer demain ? Vers 10 heures ? Je te ferais visiter la boite, et si cela te plaît ben tu verras avec le responsable de service…</p>
<p>— Heu oui, tu peux me rappeler le nom et l’adresse ? S’il te plaît ?</p>
<p>— Vi Trucmuche Audiovisuel, 10 rue du coin à Proche Banlieue…</p>
<p>On raccroche, et je reste dubitatif, si j’ai bien reconnu un vieux pote d’il y a longtemps, le nom de la boîte ne me dit rien ! J’ai beau regarder dans mes fiches, je ne leur ai envoyé aucun CV !</p>
<p>Donc le lendemain matin, la boule au ventre me voila qui me pointe à ladite adresse. Je rencontre mon pote, qui me fait un tour rapide de la boîte. Je ne comprends pas trop ce qu’ils font, sauf que ce n’est pas du cinéma. Il me parle spectacle, vidéoprojecteur, régie vidéo.Je hoche la tête d’un air entendu… puis m’emmène dans un bureau et me présente Jean Thebigchef qui m’invite à m’asseoir. Autant vous dire qu’une fois la porte refermée, je n’en mène pas large…</p>
<p>D’abord, les questions classiques sur mon profil, ce que je savais faire, mes études. Bien en mal de répondre dans un sens ou l’autre, vu que je n’ai toujours pas bien compris ce que faisait cette société, sauf que si c’est bien de l’audiovisuel, cela semble bien loin de mes études et de mes rêves de cinéma… Bon an mal an, je brode ce que je peux quand brusquement l’entretien a pris une tournure étrange. Mon interlocuteur me demanda, si j’étais de la famille de Mr Maisquicest ? Un neveu peut-être ? Je répondis que non… Un ami alors… et pendant dix minutes entre des questions d’ordres professionnels, il m’en pose des vraiment incongrues concernant mes rapports avec un Monsieur que je ne connais pas. Mon sixième sens me pousse à éluder l’air de rien, de manière plus ou moins mystérieuse, genre je ne dirais rien Monsieur le commissaire. Je sens que cela l’agace, mais il reste très courtois en attaquant la question de la rémunération. Combien je dois demander ? Heu… Qu’est-ce que j’en sais moi ? Voilà bien une question que je ne m’étais pas posée ! Combien puis-je demander pour un boulot que l’on me propose et que je n’ai pas bien compris en quoi il consistait ? Et donc, d’un air que je veux sur de moi (tu parles Charles !) je retourne la question, combien il me propose ? 7200 francs plus heures sup et prime tous les trois mois, ticket restau et mutuelle… Je lui dis OK pour 7500, il rigole et me dit d’accord, je commence lundi prochain (un 8 oct je crois bien). On se sert la main et je retrouve mon pote. Il m’invite à déjeuner et là je vais commencer à comprendre l’histoire de ce qui fut le début de ma longue carrière que je continue aujourd’hui. </p>
<p>Je lui demande comment il a eu mon CV en main. Il eut l’air un peu étonné, mais m’expliqua que Mr Maisquicest, le patron (ah ben je sais qui c’est maintenant), a donné mon CV à Thebigchef (qui m’a donc reçue, faut suivre !) en lui demandant de voir ce qu’on pouvait en faire. Il prit cela comme un ordre et refila le bébé au responsable du service vidéo… Et mon pote qui bossait dans ce service vit mon CV sur le bureau de son chef, et prit les choses en main… J’appris également qu’un poste sur mesure avait été créé pour moi, puisqu’aucune embauche n’était prévue. </p>
<p>Restait un mystère, comment mon CV était arrivé sur le bureau du big boss ? Je mis plusieurs mois à l’apprendre. Mon père avait dit à un voisin que je cherchais du taf dans ce domaine. Un voisin lui dit qu’il avait un ami qui avait monté sa boite, et mon père lui donna un de mes CV. Il oublia juste de me prévenir. C’est en croisant ce voisin un jour, qu’il me demandais si j’avais trouvé du travail, que dans la discussion je compris le pot au rose ! Du coup je l’en remerciai vivement de son intervention.</p>
<p>Je ne savais pas encore que j’allais vivre une grande aventure, participer à la création d’un nouveau métier, l’événementiel audiovisuel n’en était qu’à son balbutiement, avec de pauvres vidéoprojecteurs tri-tube, des murs d’image avec de gros moniteurs et des électroniques instables, des inventeurs fous et passionnés, du système D et une super ambiance malgré les heures et la fatigue. Mon record personnel, 72 heures debout, à bosser, quand il faut que cela marche… </p>
<p>Aujourd’hui, je pense que je ne pourrais pas, et de toute façon, je ne voudrais plus. À l’époque, client comme employeurs avait de la reconnaissance pour le boulot fait, reconnaissance intellectuelle, mais aussi financière.</p>
<p>je restais 2 ans et demi à mon poste avant d’être licencié pour raison économique et surtout à cause de la premiére guerre du golfe. Chômage mal vécu au début, mais qui au final fut une véritable opportunité d’évolution de carrière…</p>
<p>J’ai un peu la nostalgie de ces années où le métier était surtout composé de grand malade, où l’on devait beaucoup inventer, innover et où les patrons étaient issus de nos rangs, n’avait pas la grosse tête. Ils avaient juste monté leur boite mais l’on faisait le même métier. Depuis la machine financière a pris le dessus, c’est devenu un marché important, les boites ont été rachetées par des investisseurs loin des réalités du métier. Des diplômes et des BTS audiovisuels ont été inventés (ce qui en soit est une bonne chose, mais pas assez généraliste!) aux dépens d’une polyvalence technique, les agences événementielles ont grossi et se sont institutionnalisées…</p>
<p>Il n’empêche, que même si je deviens vieux con, je l’aime bien mon métier <img src="http://www.gilsoub.net/dcthemes/ductile/smilies/wink.gif" alt=";-)" class="smiley" /></p>
<p>Et puis, comme souvent, je me suis encore dit que ma bonne étoile, décidément, n’était jamais vraiment loin…</p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2012/05/30/Entretien-d-embauche-2#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2297Entretien d'embauche (1)…urn:md5:6a3e27fc5871fd1146445cc8b26b940e2011-05-29T16:24:00+02:002011-05-29T21:48:06+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...ancienBoulotmouarf <p><a rel="external" href="http://kaliuccia.canalblog.com/archives/2011/05/26/21234658.html">Kaliuccia</a> nous demande de raconter notre premier entretien d’embauche. Sujet passionnant ! En fait, si je réfléchis bien, je ne retrouve dans ma carrière que deux vrais entretiens d’embauche. Le premier pour trois mois de boulot d’été quand j’étais étudiant, l’autre pour ce qui allait être ma seule expérience professionnelle en « fixe » dans une boîte, avant de devenir intermittent du spectacle… <br /><br />Depuis, je m’aperçois que ma chance est que l’on m’appelle pour me faire bosser, je démarche très peu, et souvent indirectement.</p>
<p>Étudiant dans une école de cinéma, lorsque les beaux jours furent venus, certaines pressions parentales s’exerçaient pour que je me trouve un job d’été ! Faut-il avouer que je n’en avais pas très envie ? J’envoyais donc un seul CV et lettre de démotivation à la Fnac. Le seul but étant de justifier d’avoir fait des démarches, mais que malheureusement… </p>
<p>Je n’allais pas prendre le risque d’en envoyer cent, dans le lot il y aurait forcément quelqu’un que j’aurais pu intéresser !</p>
<p>Ma stratégie n’était pas au point, puisque l’on me proposa un rendez-vous la semaine suivante, un matin à 9 h pétante, dans un immeuble parisien. Bon, soit, me dis-je, allons-y… </p>
<p>C’est ainsi, qu’à ma grande surprise, je me retrouvais dans une sorte de salle d’examen, avec une cinquantaine de condisciples et qu’après un petit discours d’introduction l’ont nous distribua une petite brochure remplie de questions du style : avez vous peur des araignées ? Êtes-vous toujours souriant ? Faites-vous des cauchemars ? Et j’en passe… </p>
<p>Allez savoir pourquoi, je sentis le piège dès la troisième question et me décidais donc à donner une orientation, un personnage à mes réponses, en gros je suis quelqu’un d’inintéressant, non je n’ai pas peur des petites bêtes, oui je suis gentil, bref, d’une affligeante banalité. Bien m’en pris, parce qu’arrivé à la vingtième question, je m’aperçus qu’elle m’avait déjà été posée, mais reformulé autrement (genre : les araignées vous font elles peur !), et qu’évidemment pas question de retourner voir ce que l’on avait répondu ! Avec mon personnage, je pouvais suivre la même ligne… <br /><br />Ah oui, je vous ai dit que j’ai toujours eu horreur de ce genre de test psychologique où des gens se targuent de dresser votre portrait ? Dès que je m’en aperçois, il faut que j’essaye de les prendre à leurs propres jeux… </p>
<p>La grande question, le détecte-t-il ? Ou bien m’ont-ils pris pour ce que je voulais qu’ils me prennent ?</p>
<p>S’ensuivis, une petite réunion de présentation de l’entreprise, sa philosophie et que c’est la meilleure du monde, et pourquoi nous devrons, pour ceux qui seront choisis, d’êtres fiers de travailler pour cette belle enseigne au service de ces clients, etc, etc…</p>
<p>Enfin, un entretien individuel avec un type dont je garde un souvenir sympathique. J’étais d’autant plus cool que j’étais persuadé d’avoir raté le test psycho ! Un mec aussi banal que moi ne pouvais pas les intéresser ! (je sais j’aurais pu jouer carrément au con et dire que j’avais peur de tout, que je ne souriais jamais, etc… mais mon ego à horreur de cela !)</p>
<p>Donc nous voila à causer étude, ma passion pour le cinéma et la photo, il me pose quelque question technique, me demande ce que je préconiserais comme appareil reflex (à l’époque c’était reflex ou Instamatic, pas grand-chose entre les deux !) pour ses photos de vacances, lui qui n’est pas plus amateur que cela, il me demande ce que je vois comme différence entre les concurrents qu’était alors Canon, Nikon, Olympus, Minolta ou Ricoh… Bref je me prends au jeu, il m’asticote, et je défends, j’argumente et… ben les vingt minutes sont passées ; il me lâche l’ineffable et fatale : On vous écrira… </p>
<p>Et voilà comment en sortant j’ai commencé à planifier mes vacances…</p>
<p>Las, je n’aurais pas dû… </p>
<p>Une semaine après je trouvais un courrier m’invitant à me présenter à Mme RH de la Fnac des halles, le plus rapidement possible afin d’établir les papiers inhérents à mon embauche, car je commençais le 1er juillet et finissais le 30 septembre (heureusement mes cours reprenaient fin octobre !) pour un salaire intéressant à l’époque, autour de 7000 fr. Je m’y rendais donc, avec pour la première fois une certaine angoisse. Mme RH, avait la quarantaine, peu avenante, l’air très pressé. Sortie de l’état civil ordinaire, elle sembla fort contrariée devant ma tête quand elle me demanda mon numéro de sécu. Genre, ha ben je ne sais même pas ce que c’est ni où on l’achète… Je finis par dire que je n’en avais pas. Elle me regarda et me lança d’un air dédaigneux la sentence : donc c’est la première fois que vous travaillez (sous entendus un grand garçon comme vous vous êtes un sacré branleur et qui c’est qui va se taper la paperasserie pour vous inscrire c’est bibi et y font chier a embauché des gens qui n’ont jamais bossé parce que je n’aurais jamais finis a 18 h d’ailleurs comme le dis Simone qu’est la cheffe des caissières…)</p>
<p>Ce fut un boulot sympa et qui m’a bien plus, de belles rencontres et quelque angoisse, comme de suivre en quasi direct au Téléphone l’attentat contre le Tati du Boulevard Montparnasse situé juste en face de la FNAC. </p>
<p>Alors que j’appelais pour connaître l’état des disponibilités, il me fut répondu que désolé, mais que l’on évacuait le magasin pour cause de bombe ayant éclaté ! Angoisse partout chez nous ! Les téléphones portables n’existaient pas encore, pas de tweet ni de Facebook…</p>
<p>Fin septembre, la moitié de mon salaire était repartie dans du matériel photo acheté chez… mon employeur…</p>
<p>Et voilà comment je suis rentré dans la vie professionnelle, première expérience qui me valut d’être particulièrement blanc face au bronzage de mes copains, et d’écoper dès novembre d’un manque criant de vitamine D ! Aux Halles, ce n’est pas le soleil qui est le plus visible !</p>
<p>Je vais faire un deuxième billet pour l’autre entretien, parce que celui-ci il n’était pas banal !</p>
<p>Et vous, si vous nous racontiez sur votre blogue, votre premier entretien d’embauche ?</p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/05/29/Entretien-d-embauche#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2296Putain, déjà trente ans…urn:md5:444e32300152582bd5dbcb7e944cadc82011-05-27T22:59:00+02:002011-05-27T23:28:35+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...copaincouleurLes gensMoiMusiqueSouvenirspectacle <p>Petite ellipse dans le temps… <br /><br />1981, la gauche prend le pouvoir, Marley est parti fumer son cannabis par la racine et moi j’allais vivre mon premier grand et vrai concert. Je veux dire par là, 3000 personnes dans une salle mythique et déchainée… </p>
<p>Des concerts j’en avais vu déjà pas mal, au théâtre Jean Arp à côté de chez moi, 500 places environs je pense et à l’époque, une programmation génialissime, mais surtout 15 jours prioritaire aux abonnés pour prendre des tickets pas chers du tout. Depuis, ce temps est bien fini à Clamart, plus de priorité et une programmation décevante… peut-être aussi que les artistes sont de plus en plus gourmands…</p>
<p>Bref j’avais donc vu entre autre, alors que j’avais à peine 16 ans, Graeme Alwrigth, François Béranger, Nougaro, Jacques Higelin, Léo Férré, Henri Tachan, Les Golden Gate Quartet, Lily Lasquine et j’en oublie ; et je ne parle pas du théâtre ou des comiques comme Devos !</p>
<p>Mais revenons donc à nos moutons. Je ne parierais pas que c’était déjà en mai, ce dont je suis sur c’est que c’était le live tour 80 qui finissait, qui donnera <a rel="external" href="http://www.deezer.com/fr/#music/bernard-lavilliers/live-tour-80-123398">un double album</a> exceptionnel, que le grand frère me chaperonnait, que c’était au Palais des sports de Paris et Bernard Lavillier était vachement plus jeune qu’aujourd’hui !</p>
<p>Spectacle de toute beauté, musiciens géniaux, public hors pair, grande chanson, tout ce qu’il fallait pour en mettre plein les oreilles et les yeux au jeune ado que j’étais ! Je garde d’ailleurs un souvenir ému de cette magnifique version de Stand the Ghetto, certainement la meilleure, 14 minutes de délire total…<br /><br /> </p>
<br />
<br />
<div style="text-align:center;"> <object type="application/x-shockwave-flash" data="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=1151909&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" width="220" height="55"> <param name="movie" value="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=1151909&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" /> <param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /> <param name="wmode" value="transparent" /> </object> </div><br />
<br />2011, retour à la réalité, dans un wagon de métro, en route pour le spectacle de Guillon, ma mère, le frangin N°3 et moi. Au mur de la station, une affiche pour bernard Lavillier au palais des sport ; et maman qui nous dis qu’elle irait bien le voir ! Passé l’étonnement, banco, on va l’emmener…<div>Quand je pense qu’il fut une époque où elle me demandais si c’était vraiment nécessaire que je mette ma musique si forte !</div><div>Brusquement cela à fait tilt ! On aurait pu chanter : Rendez vous dans trente ans, même lieux, même gens, même chanteur…<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100205.jpg" title="Au concert"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100205_m.jpg" alt="Au concert" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Au concert" /></a><br />3 décennies n’ont en rien altéré le dynanisme de notre poéte rockeur… peut être un peut plus latino aujourd’hui que dans les années 80, mais toujours des textes ciselé au coutelas par le gringos de la musique. Ancienne ou nouvelle, ce fut 30 ans de chanson pour 2h30 de spectacle. Le son était exelent, la mise en lumiére de toute beauté et l’artiste pret de son public au point de venir chanter jusqu’en fond de salle, loin des feux de la rampe…</div><div>Une soirée à écouter, à chanter et à me trémousser, merci bernard! </div><div>On se donne rendez-vous dans trente ans ?<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100212.jpg" title="Bernard Lavillier"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100212_m.jpg" alt="Bernard Lavillier" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Bernard Lavillier" /></a><br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100211.jpg" title="Bernard Lavillier"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100211_m.jpg" alt="Bernard Lavillier" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Bernard Lavillier" /></a><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100210.jpg" title="Bernard Lavillier"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100210_m.jpg" alt="Bernard Lavillier" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Bernard Lavillier" /></a><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100209.jpg" title="Bernard Lavillier"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100209_m.jpg" alt="Bernard Lavillier" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Bernard Lavillier" /></a></div><div><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100208.jpg" title="Bernard Lavillier"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100208_m.jpg" alt="Bernard Lavillier" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Bernard Lavillier" /></a></div><div><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100207.jpg" title="Bernard Lavillier"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100207_m.jpg" alt="Bernard Lavillier" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Bernard Lavillier" /></a><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100206.jpg" title="Bernard Lavillier"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100206_m.jpg" alt="Bernard Lavillier" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Bernard Lavillier" /></a></div><div>PS: Si mon petit Panasonic TZ 10 est vraiment excellent, décidément il ne faut pas dépasser le 800 ISO, rah je suis agacé par la qualité ! Une sous ex peut se ratrapper, pas un grain grossier !</div>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/05/27/Putain-deja-trente-ans#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2293Le jour de la rose…urn:md5:2a06a2916fd655cfa82c6f91733045392011-05-10T00:44:00+02:002011-05-09T23:51:00+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...ancienfamilleFleurfêteLes gensMoipolitique <p>Il y a 30 ans, jour pour jour, je m’en rappelle encore, je n’avais pas le droit de voter, mais j’aurais bien voulus… </p>
<p>Le Frangin est parti faire la fête à Bastille, moi j’avais lycée le lendemain, alors je suis resté devant la télé avec maman…</p>
<p>Papa, lui, était allé au jardin passer ses nerfs une scie à la main ! au moins, la première conséquence des socialistes au pouvoir auras d’avoir eu un bucher plein pour le prochain hiver, plus de 6 mois avant…</p>
<p>Dans la rue, toute la nuit on entendait les Klaxons…</p>
<p>Au lycée, c’était de long débat à la récré, entre les tenant de l’arrivé des chars russes dans les deux semaine qui viennent — pensez donc, avec des communistes dans le gouvernement — et ceux qui, comme moi qui rêvions déjà de liberté, de monde meilleur…</p>
<p>Quoi qu’il en soit, j’ai encore l’impression d’avoir vécu un grand moment historique et je voudrais bien le revivre dans un an…</p>
<p>Et puis comme un hommage, le printemps est là, beau et chaud, et c’est une année à roses, qui explosent partout dans le jardin…<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/phot1100184.jpg" title="Roses"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photo2011/.phot1100184_m.jpg" alt="Roses" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Roses" /></a></p>
<p>Prémonitoire ?</p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/05/10/Le-jour-de-la-rose#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2269Râteau…urn:md5:7b6170eb0dd941a804750993ef5d137a2011-05-06T16:33:00+02:002011-05-06T16:37:53+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...anciencitationLes gensPersoPoèmeSouvenir <p>Un jour, j’ai écrit ici que pour trois râteaux pris, on devrait avoir le droit à une pelle ! Si j’étais mauvaise langue, je dirais que j’aurais largement de quoi creuser la tombe de mes amours <del>déchus </del>platoniques !</p>
<p>Les chimères parties au fond de l’eau (décidément, j’aime cette image, faudrait quand même que je cherche autre chose !) remonte quelques souvenirs autrefois douloureux et qui me font sourire aujourd’hui — peut-être un peu jaune…</p>
<p>Dans le domaine des sentiments, les mots peuvent faire mal, vous claquer à la gueule comme cela…</p>
<p>Quand j’y repense, c’est fou le nombre de lettres d’amour que j’ai pu écrire pour les potes et souvent avec succès. Sauf quand bonne copine reconnait mon style et dénonce l’usurpation d’identité de « fol amoureux » à la belle qui se trouve aussi être sa meilleure amie ! Les filles entre elles sont d’une mesquinerie ! <img src="http://www.gilsoub.net/dcthemes/ductile/smilies/whistle.gif" alt=":siffle:" class="smiley" /></p>
<p>Quant à moi, ne dit-on pas que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés ? En tout cas je faisais bien souvent chou blanc…</p>
<p>Certes, tout ce que j’écris est loin d’être génial, et aujourd’hui je peux me permettre de sourire à la lecture de celui çi, destiné à celle que je pensais être la seule et unique, en ce temps là, amoureuse possible à mes yeux…</p>
<blockquote><div style="text-align:center;"><p class="p1"><span class="s1"><strong>Il pleut sur ma vie</strong></span></p>
<p class="p1"><span class="s1"><strong>Il pleut sur mon cœur</strong></span></p>
<p class="p1"><span class="s1"><strong>Des gouttes de vie</strong></span></p>
<p class="p1"><span class="s1"><strong>Des gouttes de sang</strong></span></p>
<p class="p1"><span class="s1"><strong>Des gouttes sur mon cœur</strong></span></p>
<p class="p1"><span class="s1"><strong>Il pleut longtemps</strong></span></p>
<p class="p1"><span class="s1"><strong>Je me mouille, mais rien n’y fait,</strong></span></p>
<p class="p1"><span class="s1"><strong>Je t’aime…</strong></span></p>
</div>
</blockquote><br />
La réponse fut sans appel et me fit l’effet d’une douche froide prise au torrent d’un iceberg en pleine tempête de neige…<br /> Je cite de mémoire, parce que c’est marrant, mais je n’ai pas gardé le papier !<br />
<div><br /><blockquote><p>Mon Gilsoub, t’es bien gentil, mais si je t’aime bien, ben je t’aime pas. Et pis arrête de poèter plus haut que tes fesses, ce n’est pas ton truc ! T’es pas fais pour cela ! ton poème il est nul et mauvais. Et pis il ne veut rien dire, et pis je préférerais que tu me lâches, ce serait mieux…</p>
</blockquote><br /><br />Voila, voila, un joli râteau comme on aime dire dans les milieux autorisés… </div><div>J’avoue en avoir été traumatisé et que depuis ce jour je n’ai plus jamais tenté un poème à une belle… </div><div>Juste des poèmes pour moi (t’en trouveras quelques-uns au tag : <a href="http://blog.legaletas.net/index.php?tag/Poème">Poème </a>), qui raconte, bien souvent le passé… </div><div>J’en avais aussi conclu que si dans le principe, elles disent rechercher « le romantique », dans la pratique je constatais qu’il est moins prisé que le dur, le vrai, un peu macho sur les bords, le mec quoi ; et aujourd’hui, je ne pense pas être si loin de la vérité…</div><div>Et vous ? Votre plus beau râteau ? </div>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/05/06/Rateau#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2263Empreintes…urn:md5:0f3bcc1fe6aa024a6fc2e53682a483712011-02-14T18:17:00+01:002011-05-01T14:31:29+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...ancienchaineLes gensMoiRéflexionSexeSouvenir <p>Sur une idée de <a rel="external" href="http://www.chiboum.net/">Chiboum</a>…<br />————————————————————————————</p>
<p>Aux premiers temps de cette valse, Hotel California et premiers regards. <br />Le disk jockey est avec moi, c’est sur Angie que monte la chaleur de nos corps.<br />Tu m’as pris la main et on est sorti, la nuit est douce, la lune et les étoiles sont comme une empreinte dans le ciel.<br />La plage et l’empreinte de notre corps dans le sable. Le vent coquin et le bruit des vagues.<br />En revenant, la fête était finie, quelques corps cuvant ça et là…</p>
<p>Tu es rentrée chez toi… Je ne sais pas où… Je ne connais même pas ton nom<br />Je ne me souviens pas de s’être parlé… Je t’ai cherché et pas trouvé…<br /><br />Des fois, quand je foule cette plage, je repense à ce soir… tempête et marée sont passées par là, mais l’empreinte du temps reste là, gravée dans mes souvenirs tels un rêve merveilleux…</p>
<br />
<br /><div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
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</object></div>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2011/02/14/Empreintes%E2%80%A6#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2148Nostalgie…urn:md5:9940492fae8b11ca125e8e0d82df8d072010-11-24T23:35:00+01:002011-05-01T14:33:17+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...anciencopainMerMoiSexeSouvenir <p>Jullouville - Octobre 2010</p>
<p><a title="Nostalgie" href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos10/phot100396.jpg"><img title="Nostalgie, nov. 2010" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Nostalgie" src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos10/.phot100396_m.jpg" /></a></p>
<p>Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu, une vieille copine…</p>
<p>- Je me demande pourquoi on n’est pas sortie ensemble à l’époque…</p>
<p>- Ben tu m’as jeté quand j’ai essayé…</p>
<p>- Ah ouais ? C’est vrai… mais fallait insister !</p>
<p>- Oui, mais bon, au deuxième râteau, j’ai laissé tomber…</p>
<p>- Ah ben c’est sur si tu t’accroches pas…</p>
<p>- Ah ben oui, mais bon, non, c’est non, et puis je n’aime pas être lourdingue…</p>
<p>- Décidément tu ne comprendras jamais rien aux femmes…</p>
<p>- Mouais, il parait que les femmes, on les comprend ou on les aime, mais pas les deux à la fois…</p>
<p>— N’empêche qu’à l’époque, je n’aurais pas dit non une troisième fois… Faut bien se faire désirer…</p>
<p>-…</p>
<p>— Tu penses à quoi ?</p>
<p>- Rien, je préfère pas penser… </p>
<p>Vie de merde…</p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2010/11/24/Nostalgie%E2%80%A6#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2071Le prix de l'amour…urn:md5:0ae75c862e8011b5def855e5c870f5332010-09-25T21:44:00+02:002011-05-01T14:34:40+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...ancienBestiolebonne actionInternetJeux de mainsmouarfSexeSouvenir <p>Sautant allégrement sur <a href="http://www.sotippiecal.com/dotclear/index.php?post/2010/09/23/Collection-de-phallus">un billet de Tippie</a> parlant de sa passion mycologique ainsi que des moeurs douteuses d’une certaine catégorie de diptère, je ne peux que publier ce document tarifaire proposant les services de maison close <s>malheureusement</s> heureusement fermés de nos jours dans notre cher pays de France…</p>
<p>Bien que possédant une baignoire, J’avoue ne pas avoir testé cette technique étrange, faute de mouche d’abord, et pis aussi pour cause de non-cruauté envers le monde animal <img src="http://www.gilsoub.net/dcthemes/ductile/smilies/whistle.gif" alt=":siffle:" class="smiley" /> </p>
<br />
C’était <s>le bon</s> un autre temps que celui de mademoiselle Marcelle Lapompe…<div>(Si vous cliquez, sur l’image, ben elle s’agrandit, c’est magique <img src="http://www.gilsoub.net/dcthemes/ductile/smilies/smile.gif" alt=":-)" class="smiley" /> )<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos10/phot100334.jpg" title="Tarif"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos10/.phot100334_m.jpg" alt="Tarif" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Tarif, sept. 2010" /></a></div>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2010/09/25/Le-prix-de-l-amour%E2%80%A6#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/2008Suisse...urn:md5:bb1a00f6eb6eb5781c50554a277230d52010-08-06T23:14:00+02:002011-05-01T14:41:15+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...famillelacMontagneNaturePersoSouvenirSuisse <p>Quand j’étais petit, le signe pour moi que l’on arrivait bientôt, que l’on était bien en Suisse, juste après le Val de Travers et le Creu du Van, entre deux montagnes, le lac de Neuchâtel apparait brusquement à mes yeux de gamin. Et à chaque fois que je viens, je retrouve cette sensation… Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça, juste la puissance des souvenirs…</p>
<p><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos10/phot100227.jpg" title="Val de Travers"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos10/.phot100227_m.jpg" alt="Val de Travers" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Val de Travers, août 2010" /></a></p>
<p>Et pis après six heures de route, qu’il est bon de s’installer juste en face du lac…</p>
<p><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos10/phot100226.jpg" title="Lac de Neuchatel"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos10/.phot100226_m.jpg" alt="Lac de Neuchatel" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Lac de Neuchatel, août 2010" /></a></p>
<p>PS : À vi, si quelqu’un veut faire sauter le dépôt du casto local qui me pourris la vue, je lui offre une plaque de chocolat et une fondue Neuchateloise maison…</p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2010/08/06/Suisse...#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/1940Le temps des dinosaures…urn:md5:014251ff9bece216e95347d623488b242010-05-20T15:52:00+02:002011-05-01T14:50:57+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...ancienInternetMusiqueSouvenirvideo <p>Toujours à la recherche de vieilleries qui ont bercé mon adolescence, j’ai retrouvé ce doux délire, qui envoie du bois comme ils disent les djeuns d’aujourd’hui ! Focus, un groupe hollandais de musiciens, pas franchement manchot, qui nous interprète leur tube des années 70 ; j’ai nommé Hocus Pocus… Délirant à souhait, j’adore !</p>
<br />
<br /><div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
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</object><br />
<br /><div>N’oubliez pas, montez le son !</div></div>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2010/05/20/Le-temps-des-dinosaures%E2%80%A6#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/1841La boum du nouvel an…urn:md5:c554cc982b618255b61968d8f66bc8f02010-01-05T23:04:00+01:002011-05-01T14:57:47+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...anciencopainLes gensMusiqueSouvenir <p style="margin: 0.0px 0.0px 12.0px 0.0px; font: 12.0px 'Lucida Grande'">Pour la deuxième année consécutive, nous avons décidé de faire une boum du Nouvel An. Une boum comme celle que nous faisions à nos quinze ans, à l’époque de notre acné juvénile et de nos bagues dentaires. Le rituelle était assez immuable, l’on vidait la cave parentale de tout son contenu, avec ordre de tout remettre en place sous peine d’interdictions définitives de réutiliser le lieu. À tout bien considérer ceci était plus une menace préventive qu’un risque de sanction réelle. Les parents préférant savoir où l’on était et nous avoir sous la main.</p>
<p style="margin: 0.0px 0.0px 12.0px 0.0px; font: 12.0px 'Lucida Grande'">Un buffet des plus classique, truc à grignoter et surtout la boisson non alcoolisée… où presque, avec la montée de l’âge, quelques bières avaient fait leur apparition…</p>
<p style="margin: 0.0px 0.0px 12.0px 0.0px; font: 12.0px 'Lucida Grande'">Côté musique, on sortait l’ampli et les enceintes du chanceux qui avait une chaîne hi-fi, deux platines disque et si la chance était avec nous un copain avec une petite console de mixage, souvent rudimentaire fait grâce au plan du magazine « le haut-parleur », journal qui avait aussi permis de fabriquer des chenillards qui défilaient au rythme de la musique. Le chenillard ? C’était un bidule électronique qui faisait clignoter les spots de couleur.</p>
<p style="margin: 0.0px 0.0px 12.0px 0.0px; font: 12.0px 'Lucida Grande'">Bien sûr le plus important restait la musique et donc en général les 45 tours, voire quelque 33, dûment noté au nom de son propriétaire, ce qui n’excluait pas la fauche, malheureusement. Et bien sûr, derrière tout cela il nous fallait un DJ, que nous appelions encore Disque jockey, digne de ce nom. Son rôle était de passer la musique que l’on voulait entendre, et surtout d’enchaîner les morceaux avec classe, dans le rythme et sans blanc, ce qui avec le matériel de l’époque, tenait parfois de la gageure !</p>
<p style="margin: 0.0px 0.0px 12.0px 0.0px; font: 12.0px 'Lucida Grande'">Côté musique, à bien y regarder, nous n’étions pas bien compliqués et la palette était large, des années soixante aux années quatre-vingt, du bon vieux rock, du disco, du hard du ska ou du reggae, De Chuck Berry</p>
<br />
<br />
<div style="text-align:center;"> <object type="application/x-shockwave-flash" data="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=3075135&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" width="220" height="55"> <param name="movie" value="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=3075135&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" /> <param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /> <param name="wmode" value="transparent" /> </object> </div><br />
<br />
à Téléphone<br />
<br />
<div style="text-align:center;"> <object type="application/x-shockwave-flash" data="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=3111654&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" width="220" height="55"> <param name="movie" value="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=3111654&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" /> <param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /> <param name="wmode" value="transparent" /> </object> </div><br />
<br />De Earth, Wind & Fire<br />
<br /><div style="text-align:center;"> <object type="application/x-shockwave-flash" data="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=552402&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" width="220" height="55"> <param name="movie" value="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=552402&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" /> <param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /> <param name="wmode" value="transparent" /> </object> </div><br />
<br />à Madness…<br />
<br />
<div style="text-align:center;"> <object type="application/x-shockwave-flash" data="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=1705356&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" width="220" height="55"> <param name="movie" value="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=1705356&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" /> <param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /> <param name="wmode" value="transparent" /> </object> </div><br /><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px 'Lucida Grande'">Et j’en passe et des meilleurs…</p>
<p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px 'Lucida Grande'">Bien entendu, on ne pouvait pas manquer la fameuse séance de slow, je me demande d’ailleurs si certains n’attendaient pas que cela pour emballer comme des bêtes. Ce fut la gloire d’Eagles et leur “Hôtel California” (ah ben y z’on pas sur Deezer ! Que des versions de merde !) ou de Scorpion et son “Still loving you”. Que de souvenirs sucrés !</p>
<br /><br />
<div style="text-align:center;"> <object type="application/x-shockwave-flash" data="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=1583108&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" width="220" height="55"> <param name="movie" value="http://files.deezer.com/swf/singlePlayer.swf?idSong=1583108&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" /> <param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /> <param name="wmode" value="transparent" /> </object> </div><br />
Mais je vois que je m’égare…<div>Eh oui, c’était le bon vieux temps où l’on était des jeunes cons…</div><div>Maintenant, l’on est beaucoup moins jeunes, alors les boums du bon nouveau temps, elles sont comment ?</div><div>Vous le saurez bien plus tard si j’ai le temps d’écrire la suite, ben oui j’ai un travail aussi !</div>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2010/01/05/La-boum-du-nouvel-an%E2%80%A6#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/1700Photo de classe...urn:md5:d319d1d552e8cb2811e14eb989bea94b2009-10-01T22:19:00+02:002011-05-01T15:07:27+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...copainMa gueule d avantMoiPersoSouvenir <p>Redoutable ! Je suis en train de faire de gros rangements. Aujourd’hui, je suis tombé sur un gros carton plein de photos (vi à une époque lointaine, les photos ce n’était pas sur des disques durs et autre carte flash !). Et là, on se dit : non ? C’est moi cela ? Oulalala… Le pire étant peut-être la photo de classe…</p>
<p>D’après ma maman, je dois avoir cinq ans, sauras-tu reconnaître le Gilsoub ?<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00342.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00342_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Photo de classe..., oct. 2009" /></a></p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2009/10/01/Photo-de-classe...#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/1607Chaumont...urn:md5:3e5b26897959392557b809498b3960872009-08-14T23:48:00+02:002011-05-01T15:15:11+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...BalladefamillepanoramaPersoSouvenirSuisse <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Lucida Grande">Bon, j’ai un gros problème, plein de ballade, et plein de photos, et bien sûr, je ne peux pas tout mettre ici… En plus pas forcément le temps de tout mettre, Pff… Bon alors j’en mets quelques-unes, et si j’ai le courage, une fois rentrée, je ferais une galerie avec le reste…</p>
<p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Lucida Grande">Donc là, j’ai fait une petite virée à Chaumont, Une sorte de pèlerinage que je fais souvent quand je viens dans le coin. Chaumont c’était le grand père et les ballades, la tante Blanche et le gâteau au beurre cuit au four à bois. Chaumont c’était l’oncle Georges et son accordéon, le lait tiré direct du pis de la vache, encore chaud et crémeux, la ferme chauffé uniquement par cette grosse cuisinière centrale au bois, et cette odeur particulière. Chaumont c’est ce château bleu mystérieux juste en face de la ferme, que j’ai toujours vu fermé, sauf aujourd’hui, et qui a aiguisé mon imagination… Bref Chaumont, c’est… Chaumont et son phare en haut de la montagne juste au dessus du “funi”…<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00258.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00258_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Google earth, août 2009" /></a></p>
<p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Lucida Grande"><br /><br />(Télécharger <a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/GPS/Chaumont.kml">Ballade à Chaumont</a> pour visualiser sur <a href="http://earth.google.fr/">Google Earth</a>)<br /><br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00259.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00259_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Phare de chaumont, août 2009" /></a><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00260.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00260_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Chaumont, août 2009" /></a><br />Une orgie de framboises sauvages le long des chemins…<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00261.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00261_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Framboise sauvage, août 2009" /></a><br /><br />Des <span class="Apple-style-span" style="text-decoration: line-through;">dahus</span> vaches avec des cornes, de plus en plus rare!<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00262.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00262_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Vaches cornées, août 2009" /></a><br /><br />Ici, le lac n’est jamais loin, au détour d’un chemin…<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00263.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00263_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Le lac vue de Chaumont, août 2009" /></a></p>
<p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Lucida Grande">Et le fameux château bleu…<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00264.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00264_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="Chateau bleu, août 2009" /></a><br /><br />Et la ferme de tante Blanche et Oncle George juste en face…<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00265.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00265_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="La ferme et le château bleu..., août 2009" /></a></p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2009/08/14/Chaumont...#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/1542Souvenir d'enfance...urn:md5:62b51824e1c7acdfe005209e76c64a362009-08-08T15:36:00+02:002011-05-01T15:21:55+02:00GilsoubLa nostalgie camarade...ancienSouvenir <p style="margin: 0.0px 0.0px 12.0px 0.0px; font: 12.0px Lucida Grande">Bien trompeur des fois, ces souvenirs qui remontent à la surface des dizaines d’années après, et pourtant qui paraissent si proches. Je ne sais plus quel âge je pouvais avoir, mais je n’étais pas bien vieux. Je me rappelle bien ce petit jardin, tiré au cordeau, les arbres fruitiers, l’allée qu’il ne fallait pas quitter sous peine de se faire disputer ! Il n’était pas bien large, mais très long. La maison, dans mon souvenir, était petite, une entrée et une grande bibliothèque avec de vieux livres qui me fascinaient, et cette odeur propre aux papiers qui vieillit. Un escalier, mais je ne me souviens pas de ce qu’il y avait en haut. De toute façon, la place des enfants était au jardin, nul loisir numérique à cette époque. Et puis en jouant, il ne fallait pas faire de bruit, ne pas déranger la sieste de Monsieur F, la sieste s’est sacrée, mais cela, c’est en vieillissant que l’on s’en aperçoit !<br />
<br />
Avais-je dormi dans cette maison ? Je ne m’en souviens pas. Il est plus que probable que je n’y suis venu qu’à l’occasion d’une visite de courtoisie de mes parents, durant des vacances dans le coin, et pourtant je m’en souviens comme si c’était hier. Et puis…<br />
<br />
Cela doit bien faire trente ans aujourd’hui, et cette maison j’y suis retourné, quelques heures, pour finir de la vider. C’était celle de la grand-mère du cousin, décédé il y a peu. Et cette maison, je l’ai redécouverte, belle, grande, avec une âme, à l’opposé de mon souvenir. Le jardin n’est plus tiré au cordeau depuis que le grand père est parti, mais il est large et grand, avec une serre pour l’hiver dont je ne me souvenais pas. Et puis j’ai visité les étages, la maison aussi est grande, des pièces et des recoins qui auraient fait mon bonheur de garnement si seulement l’on m’avait laissé faire… Cette maison je l’ai trouvé belle, et triste en même temps. Triste parce que, niché au centre de Saint Martin de Ré, ici s’arrête l’histoire d’une maison familiale que la génération actuelle ne peut plus assumer devant la folie immobilière de l’île, triste parce que cette maison ne verra plus passer les nouvelles générations. Tristes parce que cette maison va perdre son âme, désormais, après travaux, elle ne verra plus que défiler touristes fortunés au lieu de veiller au bien-être d’une famille… Ainsi va la vie, mais quand une belle maison doit quitter un giron familial, j’ai toujours envie de verser une larme, que voulez-vous, je suis amoureux des vieilles pierres…<br /><br /><a href="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/phot00232.jpg"><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/photos09/.phot00232_m.jpg" alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="île de Ré, août 2009" /></a></p>http://blog.legaletas.net/index.php?post/2009/08/08/Souvenir-d-enfance...#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/1532Le miel de la vie...urn:md5:dded70ef3e99738048dae73ea2a2b53c2007-12-01T22:04:00+00:002014-03-27T23:35:17+00:00gilsoubLa nostalgie camarade... Au départ, ce billet, se voulait une courte participation à l’atelier d’écriture proposée <a href="http://mappinglerouge.free.fr/blog/?p=59" target="blank">par Mapping le rouge</a>, sur le thème de l’odeur et des souvenirs et puis, il s’est rallongé au fur et à mesure de son écriture, de la remonté des souvenirs. Bon, je ne suis plus vraiment certain de ne pas être hors sujet, ni d’avoir particulièrement bien travaillé le style, mais finalement il me plaît bien comme cela. Et si vous aussi avez envie de participer, <a href="http://mappinglerouge.free.fr/blog/?p=59" target="blank">un petit tour sur le blogue de Mapping</a> <img src="http://www.gilsoub.net/dcthemes/ductile/smilies/wink.gif" alt=";-)" class="smiley" /><br />
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<br /><br />Le mal de gorge est là, insidieux, énervant. Pour le vaincre, rien ne vaut les bonnes vielles techniques héritées de nos anciens. Le miel et ses mille et une vertus ne sont plus à démontrer. Une de ces principales qualités étant de contenir un antibiotique naturel, efficace antibactérien, sans risque de surdosage médicamenteux. Le miel, peut êtres le seul aliment qui n’a pas besoin, en tout cas dans sa forme naturelle et non pasteurisée, de date de péremption. On en a retrouvé dans des tombes égyptiennes en parfait état de consommation. Seules, l’eau et l’humidité peuvent le faire pourrir.<br />
<br />
Ce matin donc, je m’apprêtais à sucrer mon thé de deux bonnes cuillerées de miel, pas n’importe lequel, celui de mes ruches, celui dont je suis certain à 100 % qu’il est naturel, sans mélange, sans ajouts de produit quelconque par quelque industriel douteux. Celui dont le goût change en fonction des récoltes, printemps, été ou automne. Fort ou tendre, au choix, miel de tilleul ou d’arbre fruitier, dont l’odeur, à elle seule permet de déterminer l’année ou l’époque. Car le miel, à l’instar des meilleurs crus, a ces millésimes. Du moins pour les connaisseurs, pour les amateurs. Pas pour les miels industriels, issue pour la plupart des champs de colza, productivité oblige, auxquels on mélange avec parcimonie des miels un peu plus fort pour leur donner du goût et cacher la fadeur de ce dernier. Si l’on rajoute du miel issu de résineux, il suffit ensuite de rajouter miel de sapin sur l’étiquette, et le tour est joué !<br />
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Voici où j’en étais ce matin, de mes réflexions, en constatant avec amertume que mon pot était vide ! Il me faut d’urgence aller refaire le plein ! C’est dans la cave que se trouve la réserve, dans de grands seaux de crème de 20 litres que ma mère récupérait chez le marchand. Il doit rester ici, encore une soixantaine de kilos, des années 76 à 90. Tous différends, cristallisé ou liquide, au goût plus ou moins prononcé. Je choisis un pot au hasard, et l’ouvre. L’odeur qui s’en dégage me fait retomber en enfance. Souvenir de l’époque où j’accompagnais mon père au fond du jardin pour m’occuper des ruches. Fierté, du haut de mes 6 ans, d’avoir le droit d’allumer l’enfumoir bourré de carton, et d’enfumer les abeilles, ni trop afin de pouvoir travailler, ni trop peu afin que les abeilles ne nous embêtent pas. J’étais fier dans mon masque tout neuf, presque à ma taille. Je regardais mon père enlever les cadres un à un, retirer doucement avec une balayette les quelques téméraires qui n’étaient pas redescendus dans le corps de ruche sous l’effet de la fumée, puis mettre ce cadre gorgé de son nectar dans la hausse vide sur la brouette, vite le recouvrir d’un drap blanc pour ne pas attirer les abeilles des ruches voisines, et recommencer. Quand deux ou trois hausses étaient pleines, direction la cave, toute porte fermée afin d’éviter l’arrivé des butineuses de toute la région attirée par l’odeur enivrante de ce trésor. Car si le profane ne s’en rend pas compte, ne fais pas attention, le miel a une odeur forte ! Surtout 30 kilos ainsi concentrés. Toute la pièce était vite envahie par des senteurs, douce et forte à la fois, mais jamais désagréable. Un petit côté confiserie que j’adorais.<br />
C’est alors que rentrait en scène ma mère, armée de son long couteau. Cadre par cadre, elle commençait à les désoperculer des deux côtés. Il s’agissait d’enlever la fine couche de cire qui ferme hermétiquement les alvéoles contenant le précieux liquide. La récompense suprême pour les enfants, était ce chewing-gum naturel, gorgé de miel que nous mâchions avec bonheur. Puis les cadres étaient mis dans la centrifugeuse à mains, 20 tours de chaque côté. Il ne restait plus qu’à ouvrir le robinet de dessous, pour voir s’écouler, couleur or, légèrement visqueux, le but de ce travail. En fonction de la saison, nous remontions les hausses sur la ruche, et passion à celle d’à côté…<br /><br /><center><img src="http://blog.legaletas.net/galetas/public/images/photos07/blo00416.jpg" alt="" /></center><br />
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Vers huit ans, j’eus le droit d’aller m’occuper tout seul des opérations de base de maintenance des ruches, notamment la surveillance de l’avancée du travail des ouvrières, juste pour savoir si la récolte était proche, s’il fallait rajouter une hausse ou encore le nourrissage des abeilles pour l’hiver. Eh oui, le miel étant leurs réserves, il fallait bien leur rendre, vers le mois d’octobre, un peu de leur bien sous forme de sirops de sucre. Je me souviens être resté de longue minute, en été, à un mètre de la planche de vol, à observer le va-et-vient des butineuses, à observer des ouvrières chargées de réguler la température intérieure avec leurs ailes par les fortes chaleurs, ou à essayer de prévoir un futur essaimage par l’étude du couvain. Le monde des abeilles est fascinant.<br />
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Bien plus tard, vers mes 12 ou 13 ans, je me faisais mon argent de poche en vendant une partie de ma part de récolte. Je m’étais constitué un réseau d’acheteur à l’école. Notamment les professeurs. Il faudrait faire une étude sur la consommation de miel chez les enseignants, mais il constituait la grande majorité de mes clients, et il n’était pas rare qu’à la fin d’un cours, l’un d’eux sorte de son sac un pot vide, me demandant de bien vouloir le lui rapporter plein la prochaine fois, moyennant finance, bien entendu. Si cela fut un avantage certain pour mon porte-monnaie, malheureusement, il n’en fut rien sur la hauteur de mes notes. Je retrouvais même un jour, sur la correction d’une de mes copies, cette sentence : « Si vous mettiez autant d’attention à la confection de vos devoirs que vous en mettez pour votre miel, vous pourriez devenir un excellent élève ! ». Des souvenirs liés à ces petites bestioles, j’en ai des tonnes. S’il était difficile d’obtenir de la part des parents l’autorisation de sécher les cours, hormis l’inévitable souci de santé, l’arrivé impromptu d’un essaim d’abeilles durant un repas de midi, prit dans le jardin, était une bonne excuse, malheureusement trop rare. L’essaim, pour l’oreille avertie, s’entend de loin. Quand la chance veut qu’il passe au-dessus du jardin, le temps est compté si l’on veut monter une nouvelle ruche à peu de frais. D’abord, le faire poser, ce qui n’est pas un véritable problème, le plus délicat étant d’essayer que ce soit dans un endroit accessible, genre une branche d’arbre pas trop haute ! Puis de le récupérer le plus vite possible, avant qu’il ne reprenne sa route si l’endroit ne lui plaît pas. Le mettre dans une ruchette en attendant, installer en urgence la ruche, trouver les cadres en bon état, les hausses et enfin installer ce joli monde dans sa nouvelle demeure. Tout cela valait bien le droit de sécher quelques leçons ! Où encore, ce jour où oubliant les précautions élémentaires de base, je me suis fait attaquer. 15 piqûres à une main, 10 à l’autre. Retour en classe le lendemain, pour une interro de maths prévues de longue date. Quand j’expliquais au professeur la raison de mes deux bandages et mon impossibilité chronique de pouvoir écrire (quoiqu’avec un peu d’effort, mais bon sur ce coup…) la tête de ce dernier me fit bien comprendre qu’il se demandait si je ne me foutais pas un peu de sa tête avec mes excuses, certes originale, mais un peu trop bidon à son goût. Mon ultime défense fut de me débander les mains. Il eut du mal à cacher son étonnement devant les deux choses, dignes d’éléphants Man, que je lui présentais. Si j’eus le droit malgré tout à une interro orale, je pense qu’il a dû penser que décidément il y avait vraiment des parents inconscients en ce bas monde ! <br />
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Cette histoire s’est finie au printemps 1990, lorsque des ouvriers travaillaient à la construction d’une maison derrière le mur qui abritait nos ruches. Les abeilles avaient entamé dès les premiers rayons de soleil printanier leurs travaux. La dernière fois que j’étais monté les voir, tous roulaient bien, la ruche était dans une bonne activité, la reine avait l’air en forme, de nombreux couvains préparaient les futures ouvrières. Tous roulaient normalement. La semaine suivante, je m’arrêtais devant les deux ruches. Rien ne sortait des planches d’envols. J’observais quelques minutes et devant l’inactivité anormale, ouvris la ruche sans aucune précaution. <br />
L’horreur, la bêtise humaine avaient encore frappé. La connerie, désolé je n’ai pas d’autre mot, de ses ouvriers me mit dans une rage folle. Ils avaient tué mes abeilles, certainement tôt, un matin, une bombe de DDT ou un produit insecticide quelconque. Toute la ruche était là, au fond, des milliers d’abeilles mortes entassées. Les assassins devaient être fiers de leurs coups ! Si je peux comprendre les peurs imbéciles, je ne comprendrais jamais la lâcheté qu’elles engendrent ! Quand on a peur de quelque chose, l’on se renseigne, l’on vient demander s’il serait possible de déplacer les ruches, au minimum. Je leur aurais expliqué qu’il ne risquait rien, comme je le faisais petit avec mes copains. Que la seule chose à ne pas faire était de ne pas passer devant leur planche d’envol ou d’aller les embêter avec un bâton, mais de toute façon ils n’avaient rien à faire chez nous, donc pas de risque. Qu’ils travaillaient à plus de 10 mètres de l’arrière de la ruche, et que tout ce qu’ils risquaient était d’en voir une en train de butiner une fleur. Je leur aurais montré que l’on peut être à un mètre d’une ruche et ne voir aucune abeille venir nous dire bonjour. Une abeille n’attaque pas, elle ne fait que se défendre si elle se sent en danger. Une abeille sait qu’elle meurt quand elle pique. Son seul et unique but est de ramener du pollen dans ses grosses pattes pour fabriquer du miel, en pollinisant au passage les fleurs et autres arbres des environs. Bref, qu’une abeille n’est pas une guêpe, n’est pas agressive naturellement, sauf quand on s’en prend à sa reine et à son essaim. Ma vengeance fut impitoyable. Je passais quelques nuits sur le chantier à mettre du sucre dans le réservoir de tout appareil contenant un moteur. À mettre de l’eau dans des sacs de plâtres ou de ciments qui traînaient. Bref à leur pourrir un peu la vie. Je ne sais pas s’ils ont fait un rapprochement. Mon attitude était aussi bête que l’acte odieux qui était le leurs, mais cela m’a fait du bien de me prendre pour un vengeur masqué…<br />
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En remontant mon pot de miel, comme à chaque fois, je me dis qu’il faudrait que je refasse une ruche, juste pour le plaisir…<br />
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Un jour peut êtres…http://blog.legaletas.net/index.php?post/2007/12/01/433-le-miel-de-la-vie#comment-formhttp://blog.legaletas.net/index.php?feed/atom/comments/995