Grande et blonde, il se dégageait d’elle une aura de bonheur.
Tous ses jours où nous avons travaillé ensemble, j’en étais admiratif. Elle était tout simplement belle avec son ventre bien rond du petit d’homme qu’elle allait mettre au monde dans trois mois. Toute la journée elle répondait à nos appels, se déplaçait, faisait des kilomètres dans ce labyrinthe où le chemin le plus court ne mène nulle part ! Sans elle nous aurions été perdus ! c’était notre interface. À nos interrogations, dans un rire elle nous disait : j’ai de la chance, tout va bien.
Tout le temps qu’elle était assise ou en mouvement, je remarquais sa main, en quasi permanence posée sur son ventre, caressant ce dernier d’un geste doux et naturel. Le sourire toujours aux lèvre, cette femme était tout simplement la plus heureuse du monde, et je ne pouvais m’empêcher de penser que le futur bébé avait bien de la chance d’avoir choisi une maman comme elle !
C’est beau une femme enceinte…