vendredi, 27 mai 2011

Putain, déjà trente ans…

Petite ellipse dans le temps…

1981, la gauche prend le pouvoir, Marley est parti fumer son cannabis par la racine et moi j’allais vivre mon premier grand et vrai concert. Je veux dire par là, 3000 personnes dans une salle mythique et déchainée… 

Des concerts j’en avais vu déjà pas mal, au théâtre Jean Arp à côté de chez moi, 500 places environs je pense et à l’époque, une programmation génialissime, mais surtout 15 jours prioritaire aux abonnés pour prendre des tickets pas chers du tout. Depuis, ce temps est bien fini à Clamart, plus de priorité et une programmation décevante… peut-être aussi que les artistes sont de plus en plus gourmands…

Bref j’avais donc vu entre autre, alors que j’avais à peine 16 ans, Graeme Alwrigth, François Béranger, Nougaro, Jacques Higelin, Léo Férré, Henri Tachan, Les Golden Gate Quartet, Lily Lasquine et j’en oublie ; et je ne parle pas du théâtre ou des comiques comme Devos !

Mais revenons donc à nos moutons. Je ne parierais pas que c’était déjà en mai, ce dont je suis sur c’est que c’était le live tour 80 qui finissait, qui donnera un double album exceptionnel, que le grand frère me chaperonnait, que c’était au Palais des sports de Paris et Bernard Lavillier était vachement plus jeune qu’aujourd’hui !

Spectacle de toute beauté, musiciens géniaux, public hors pair, grande chanson, tout ce qu’il fallait pour en mettre plein les oreilles et les yeux au jeune ado que j’étais ! Je garde d’ailleurs un souvenir ému de cette magnifique version de Stand the Ghetto, certainement la meilleure, 14 minutes de délire total…

 





2011, retour à la réalité, dans un wagon de métro, en route pour le spectacle de Guillon, ma mère, le frangin N°3 et moi. Au mur de la station, une affiche pour bernard Lavillier au palais des sport ; et maman qui nous dis qu’elle irait bien le voir ! Passé l’étonnement, banco, on va l’emmener…
Quand je pense qu’il fut une époque où elle me demandais si c’était vraiment nécessaire que je mette ma musique si forte !
Brusquement cela à fait tilt ! On aurait pu chanter : Rendez vous dans trente ans, même lieux, même gens, même chanteur…

Au concert
3 décennies n’ont en rien altéré le dynanisme de notre poéte rockeur… peut être un peut plus latino aujourd’hui que dans les années 80, mais toujours des textes ciselé au coutelas par le gringos de la musique. Ancienne ou nouvelle, ce fut 30 ans de chanson pour 2h30 de spectacle. Le son était exelent, la mise en lumiére de toute beauté et l’artiste pret de son public au point de venir chanter jusqu’en fond de salle, loin des feux de la rampe…
Une soirée à écouter, à chanter et à me trémousser, merci bernard! 
On se donne rendez-vous dans trente ans ?

Bernard Lavillier

Bernard Lavillier
Bernard Lavillier
Bernard Lavillier
Bernard Lavillier
Bernard Lavillier
Bernard Lavillier
PS: Si mon petit Panasonic TZ 10 est vraiment excellent, décidément il ne faut pas dépasser le 800 ISO, rah je suis agacé par la qualité ! Une sous ex peut se ratrapper, pas un grain grossier !