jeudi, 1 avril 2010

Il n'y a pas de fumée sans clope…

Hier midi, à table, avec les collègues de boulot, la discussion en est venue à l’éternelle question du sevrage tabagique. Est-ce facile ou pas, pourquoi y arrive-t-on ou pas, aide psychologique ou médicamenteuse ? 

Je me suis alors rappelé qu’en ce mois de mars je fêtais, avec fierté, mes deux ans d’arrêt de la clope !

Et me voici à raconter mon aventure personnelle. La première tentative, avortée il y a longtemps, sous la pression de collègues qui en avait marre de mon humeur et m’avait offert un paquet ! 

Puis deux suivantes, sous Patch, la deuxième ayant failli réussir, et puis... non finalement ! Le patch aide, mais cela reste de la nicotine, et même en baissant les doses, le corps réclame son due ! Que d’illusions détruites !

Et enfin, la dernière, qui m’a paru étrangement simple, facile même, sans difficulté. Je n’ai pas ressenti les frustrations d’antan. Je me suis souvent retrouvé parmi des fumeurs sans que l’idée d’en prendre une ne dure plus de cinq secondes, sans envie aucune, si ce n’est de voir régulièrement mes collègues allez faire la pause ! Oui parce qu’un des effets secondaires redoutables de l’arrêt du tabagisme, c’est le surplus de boulot que vous vous imposez. Régulièrement, et en général quand vous avez besoins d’eux, vous vous apercevez que vos petits camarades s’en grillent une dehors, tandis que vous trimez déjà depuis plusieurs heures, sans même avoir pensé à faire une petite pause !

Mais revenons donc à cette petite discussion, amenant de la part des fumeurs présents, et dubitatifs quant à mes propos, des questions sur le comment de la chose. Pas bien compliqué en fait, il s’agit juste de ce médicament assez décrié ses derniers temps, redoutable coté effet secondaire, il faut bien l’avouer, mais d’une efficacité diabolique. J’ai nommé le Champix !

Je voyais bien que mes propos suscitaient le doute chez mes interlocuteurs, surtout le stagiaire, un ado radieux, et souriant, mais méfiant de tout dire venant d’adultes ! alors pour en rajouter une couche (oui, je sais je suis un peu bravache des fois !), j’affirmais même qu’avec un produit pareil, je pourrais recommencer demain et m’arrêter quand je voudrais !

Que n’avais je dis, là ! je leurs avait tendus la perche! 

Tous en cœur ils m’ont répondu : chiche ! 

Ah oui, mais non...

Comme je viens de le dire, je n’ai pas du tout envie de recommencer à fumer, je me rappelle bien trop les désagréments. D’abord le manque, quand fatigué, le soir, au taf, vous vous apercevez qu’il ne vous reste plus qu’une cibiche dans le paquet. L’odorat qui vous manque, les vêtements qui sentent, l’haleine de cendriers (oui, alors là, c’est quand vous arrêtez de fumer que vous vous apercevez que vous deviez puer comme vos petits camarades qui continuent, eux !) Le souffle qui manque, et j’en passe et des meilleurs ; dont le coût financier ! Et puis les dégâts collatéraux. Par exemple, sur le clavier de mon Mac, rohhh lalala, le gros trou fait par une cigarette bêtement tombée !

Donc, hors de question de recommencer...

C’était sans compter sur leur persévérance, et surtout le pari d’un bon repas chez Troisgros à Roanne, si je réussissais ! 

Si j’accepte et que je gagne, je m’en mets plein la panse pour pas un rond, si je perds cela me coûtera 3 repas gastronomiques, plus le mien, et la boisson c’est eux qui l’offrent...

Épatant choix, n’est -il pas?

Pari idiot par excellence, si je perds, financièrement je suis mort ! Utopie, vanité, je ne sais, mais c’est un jeu dangereux !

Gardons-nous de nos amis qu’ils disaient, pourquoi ai-je dit : tope là !

Peut-être me suis vu, tel un tsar dinant entouré de sa cour de rustre de peu de foi, qui, tels des merles, langoureusement chanteraient mes louanges...

Donc, voila, le 1er juillet j’arrête de fumer, aussi facilement qu’il y a deux ans, j’espère...

 En attendant, aujourd’hui j’ai repris la clope, difficilement je dois le dire, mais je ne désespère pas de réussir a me faire au moins mon demi-paquet par jour...

Giboulée...

Entre deux soleils, c'est la fête à la grenouille ! Et celle-là, elle a bien mouillé !

Par la fenêtre de la chambre (48)…

Cette semaine, c'était hôtel à 30 bornes de chez moi, juste à côté de Roissy. 30 bornes vous allez dire, pfff ouais, mais bon, ce n’est pas loin de deux heures d'économiser le matin, et cela, c'est sacré !

Bonne occasion que certain hôtel en France n'ont pas encore internet, ou plutôt, si... mais le WiFi ne monte pas 6 étages ! 

Bon l'Étape Hôtel, c'est la cage à lapin juste en face de l'Hyatt dont l'enseigne est bien connue de tous ceux qui fréquentent L'autoroute A1 dans les parages...