samedi, 25 avril 2009

Cela ne fait pas un plis...

Les fers ont chauffés, les machines tournées, on a pris du galon pour un thème difficile et le résultat est là!

Tout d'abord, et comme cela se sera fait, je remercie les votant pour ma magnifique place du con   :siffle:


Alors, qui se cache derrière sa fenêtre, en troisième position, nous trouvons Anita et son magnifique rideau rouge...

En deuxième position, battue sur le fils, toute la poésie d'un printemps réussi en une image, j'ai nommé Tippie

Et en première position, après un magnifique sprint final, rangée au cordeau, choisissez vos tissus avec la photo de Tilu

Alors bravo à Tilu, qui a gagné l'immense privilège de nous choisir le thème du mois prochain. Nous attendons ta proposition à la même adresse que pour les votes  :-)

Du côté des palmes, ce sont les vacances et cela ne se voit pas. Néanmoins nous en avons quelques-unes…

Joël s'autocongratule en se donnant une palme pour la photo qui est vraiment beaucoup plus moche que toutes les autres !!!

Still offre la palme du "rêve de lointain" pour la photo n°18 de Gilsoub (Merci beaucoup )

Tilu quand à elle offre la palme de l'esthétisme à la 18 (Gilsoub) -C'est gentil - celle de la sensualité à la 3 (Marcus), et un cadeau Bonux pour la 19 (Joël)...

Taho! offre aussi ces propre palme:

- La plus sensuelle : 3 (Marcus, décidément!)
- La plus bucolique : 13 (Tippie)
- La plus heureuse : 9 (Taho!)
- La plus dépaysante : 18 (Gilsoub, je vais finir par rougir! ob; )


Samantdi donne la palme de la photo la plus énigmatique à la N°9 de Taho!

et enfin Anita offre La palme de la chaussette orpheline à Joel et La palme de la Très Haute Couture à Zepyaf, palme d'autant plus mérité que zepyaf ne participais pas (s’il te reste un peu de souchen…)

Au régime...

Un rayon de soleil vint illuminer sa peau, remontant de la hanche jusqu’aux seins. Il vit que cela était beau. Ils étaient déjà au matin du septième jour et il se dit que cela aussi était bon ! Il regarda sa peau et sut qu’il avait encore envie d’elle…
Une semaine déjà qu’ils n’avaient plus quitté ce lit !

Il avait été la chercher à la gare, deux regards se cherchant dans la foule et attiré l’un par l’autre comme des aimants. Deux regards amoureux dominant deux sourires éclatants pour une longue étreinte de retrouvailles. Un long baiser goulu à la limite de l’obscène pour des corps impatients qui déjà n’en peuvent plus d’attendre, de se découvrir, de se partager. Deux corps que seule la décence retient.

Et déjà la longue route. Ce vieux tortillard, puis le bus. Frôlement de circonstance, la main qui se perd le long d’une cuisse, remontant sous une jupe peu farouche. Un décolleté plein de promesses, un jeans trop serré. Deux corps chauds et impatients.

Une main fébrile, la clef qui ne trouve plus la serrure. La porte taquine qui enfin s’ouvre pour se refermer sur un huis clos torride. Des vêtements qui tombent au sol, le chemin du petit Poucet, jusqu’au grand lit. Deux êtres qui se libèrent, explosant de joie sous un trop-plein de désir. Le repos entre deux étreintes, et cela recommence, insatiable, jusqu’à ce matin du 7e jour.

— J’ai faim, si l’on s’accordait un répit ? Si l’on allait manger ?

Il acquiesça d’un sourire, se leva et ouvrit la fenêtre.

Sur la terrasse du café de la place, ils prirent le soleil et un petit-déjeuner complet. Quand Martine les aperçut, elle s’exclama :

— Oh mes chéris, quels plaisirs de vous revoir ! Et bien dite donc, vous avez maigri, quelle ligne, fin prêt pour l’été ! C’est quoi votre régime ?
— Vivre d’amour et d’eau fraîche pendant sept jours ! Il n’y a pas mieux, c’est radical !
Devant le regard incrédule de Martine, ils éclatèrent de rire…
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Le petit texte pour les impromptus de cette semaine, sur le thème du régime...