jeudi, 27 mars 2008

Blogue addict...

Vous savez pas la dernière ? Il parait que j'ai un blog. Oui, oui, un de ces machins sur Internet où je raconte ma vie.
Et alors, c’est facile de se moquer, au lieu d’aider.
Oui, je sais, cela vous en bouche un coin, mais la rumeur est malheureusement vraie. Je suis tombé dans cette tragédie il y a deux ans …
Au début, je ne regardais que les autres, je ne comprenais pas pourquoi il agissait ainsi, ils voulaient sortir de la masse, être reconnus, différents. Et puis ils m’ont dit, allez vient, tu verras, c’est pas dangereux. Ah le fameux « moi j’arrête quand je veux », combien de fois ne l’ai-je pas entendu. Et puis les voir là comme cela, heureux, bon copain, cela avait l’air inoffensif, alors j’ai voulu essayer.
Oh ! Tout doucement, au début, juste un commentaire par-ci par-là, rien de plus, et c’est vrai que c’était sympa. Et puis un commentaire en appelait un autre, je crois que c’est là que la spirale infernale a commencé. Il y avait cette petite case facultative, « adresse de votre blogue ».
Et je me suis fait avoir, je suis passé à plus dure. J’ai ouvert un blogue, pour faire comme les autres, pour faire brancher, l’homme moderne dans toute sa splendeur !
Un billet, puis deux, puis trois puis… Le piège se referme. On commence à se faire de la pub, de plus en plus souvent l’on consulte les statistiques, les commentaires, la liste des blogues en fil RSS s’allonge dangereusement. On quitte de moins en moins son ordi, il ne faudrait pas qu’il se passe des choses pendant notre absence. On se renseigne avant de partir sur la présence d’une connections, d’un spot wifi, et puis, et puis, un jour on se réveille en s’apercevant que l’on est addict !
Alors si vous regardez ce blogue pour la première fois, que vous ne fréquentez pas ce monde, que vous êtes juste là pour essayer, fuyez vite tant qu’il en est encore temps ! Sinon, ne venez pas vous plaindre, je vous aurais prévenus !

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Voici, et bien à l'heure ce coup-ci, ma participation au Sablier de printemps (amorce 4 provennant de Chronique d'une thèse annoncée, de Krazy Kitty.)

Une chanson douce...

Il est trois heures du matin, je n'arrive pas à dormir. J'entends le bruit de la mer, des vagues qui s'écrasent contre la falaise en soupirant, en rongeant de leurs larmes les pierres insensibles. Cela fait maintenant trois nuits que cela dure, et ce n’est qu’au premier rayon de soleil que je retrouve enfin les bras réconfortants de Morphée. Trois nuits, que ce bruit, qui d’habitude me berce plus sûrement que les chansons de ma maman, m’obsède au point de ne plus pouvoir fermer l’huis de mes yeux ! Trois nuits, que derrière le bruit des vagues, j’entends cette musique entêtante, chaque fois un peu plus présente . Jusque-là, j’ai résisté à l’envie d’aller voir de plus prêt de quoi il en retournait, mais ce soir je veux en avoir le cœur net.
Je me suis rhabillé, chaussé mes bottes, mis un gros pull. La Lune est pleine, et suffit à me guider sur ces chemins que je connais sur le bout des doigts. Une légère brise vivifiante chargée des senteurs de la mer vient me caresser le visage.
Le chant mélodieux se détache de plus en plus du bruit du ressac au fur et à mesure que je m’approche. Qui peut donc à cette heure-là, venir chanter dans ce coin perdu ?
Au pied de la falaise, je l’aperçois enfin, juste à côté de la petite plage enchâssé dans la minuscule crique, royaume des pêcheurs de mollusques et autres crevettes. Elle est assise sur un rocher, les pieds traînant dans l’eau, sous la lumière de la lune, il me semble qu’elle porte une longue jupe qui renvoie des éclats argentés, le haut du corps est dénudé, laissant deviner dans la pénombre une généreuse poitrine se soulevant au rythme de la respiration de cette étrange mélopée. De longs cheveux blonds complètent cette surprenante apparition. Et quelle voix! magnifique, mélodieuse, envoûtante ! Je ne peux m’empêcher de m’approcher doucement et d’aller la rejoindre sur son rocher, la mer commence à remonter, et j’ai de l’eau jusqu’à la taille, mais ce n’est pas grave, plus rien n’est grave. Maintenant je sais que ce n’est pas une légende, elles existent bien…

C’est Albert qui découvrit le corps au petit matin, alors qu’il allait à la pêche aux crabes. La police conclut à une noyade, mais ne put s’expliquer l’expression calme et heureuse du visage du mort, contraire à toutes les lois du genre. Le commissaire ne s’expliqua pas non plus la présence de ces deux magnifiques écailles argentée retrouvée dans la main fermée du macchabée. Quelque chose lui disait que cette nuit il ferait bien d'aller faire une petite planque discrète du côté du lieu du crime, quelque chose comme une petite musique lancinante dans le tourbillon de ses pensées...

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Voici, malgré mon retard du à quelques raison professionnel absolument injustifiable, ma participation au Sablier de printemps (amorce 3) et qui provient d'un billet de Zoridae. Et rien que pour le jeu, je vais essayer de faire le 1 et le 2, juste histoire de me faire plaisir ;-)

Papiers, s'il vous plaît...

Il faut que je vous raconte… C’est une drôle d’histoire en fait, une histoire de brosses à dents ! Dingue !! En fait tout a commencé alors que j’étais chez B. toute la semaine dernière. Nous avions bien senti que quelque chose se tramait dans la salle de bain, et puis il fallait se rendre à l’évidence, il y avait des signes avant-coureurs qui ne trompent pas…

Et merde, c’est le cas de le dire ! Avec cette manie qu’ont les gens de commencer les livres par la fin, et bien justement, on ne la connaît plus ! C’était le dénouement, on allait enfin savoir pourquoi B. avait disparu, et pourquoi, depuis qu’il avait été retrouvé nu comme un ver, dans les appartements d’Eiffel au troisième étage de la tour du même nom, il était dans en état second, comme hypnotisée. Incapable de répondre autre chose que « c’est à cause des pourpres » .
-Qui vous a enlevé ?
-« C’est à cause des pourpres ».
-mais qui sont les pourpres ?
-« C’est à cause des pourpres » ?
-On vous a drogué ?
-« C’est à cause des pourpres » comme un disque rayé, une mémoire saturée…
Et là, il vous manque les dernières pages, d’un livre plus vieux que moi, d’un auteur inconnu, et qui ne seras jamais réédité. Tout cela parce que ma grand-mère commence toujours les livres par la fin. Comme elle dit, les jours où cela passe mal, on peut patienter en lisant le début, et si cela se passe vraiment mal, il nous reste l’imagination, et l’imagination, cela peut durer très longtemps. Je n’ai jamais compris cette manie de ma grand-mère, qui dispose de tout le confort moderne, qui se branche sur internet pour parler avec ses arrières petits enfants, qui a les moyens suffisants pour subvenir à ses besoins mêmes les plus insignifiants et qui persiste sur un point précis à vivre comme quand elle était enfant. Jamais, au grand jamais, vous ne trouverez dans ses toilettes le moindre rouleau, la plus petite feuille de papier hygiénique. Depuis 90 ans, comme cela se passait avant, elle utilise les invendus de la petite librairie familiale que tenaient ses parents. C’était cela ou le pilon de toute manière, et puis certains d’entre eux méritent parfaitement le lieu d’aisances où ils finissent !
En attendant, pendant les vacances elle a fait une génération de petit enfant frustré…

NB:J'espère que Frank Paul m'excusera mon petit emprunt de ses fameux pourpres ob;

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Le sablier de printemps, amorce 2, provenant d'un billet de Toothcrush...

Vous l'aurez compris, le sablier de printemps à commencé sans moi, et pour cause j'étais en trains de bosser de côté de Bruxelles. Pas de connexions internet, si ce n'est à 3 euros les 10 minutes... Alors rien que pour le jeu, je rattrape mon retard...

Étonnant, non?

Maintenant que l'affaire est médiatisée, que non seulement les sites internet, mais aussi la radio et la télé parlent de l'affaire, je me sens plus libre d'en parler.Je trouve que toute cette histoire a pris des proportions bien trop graves. Je ne peux plus me taire, au risque de décevoir certains de mes lecteurs, mais aussi en soulager d'autre. Le poids de la suspicion est terrible, et cela finira par m'affecter si je me tais, alors voilà la vérité vraie, la seule, l'unique : je n'ai strictement rien à voir dans le divorce et le remariage de Nicolas Sarkozy. Qu'on se le dise. A bon entendeur salut...
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Le sablier de printemps, amorce 1, provenant d'un billet de TarValanion...

Vous l'aurez compris, le sablier de printemps à commencer sans moi, et pour cause j'étais en trains de bosser de côté de Bruxelles. Pas de connexions internet, si ce n'est à 3 euros les 10 minutes... Alors rien que pour le jeu, je rattrape mon retard...