jeudi, 13 mars 2008

La Panne...

Dans le cadre des impromptus de cette semaine, dont le thème est: La panne...


Comme tous les soirs, Ludivine Poulain s’apprêtait à quitter son bureau. Il ne restait plus qu’elle dans les locaux, question d’habitude… Il lui fallait environ une demi-heure après la fin légale de son temps de travail pour achever son rituel. Impossible de quitter les lieux sans que son bureau soit rangé parfaitement. Toutes les petites décorations personnelles, photo de vacances, de son mari, du chien ou de son bébé de 18 ans maintenant, retournaient dans la grande enveloppe qui ne quittait jamais son sac à main. Comme si c’était son dernier jour ici, comme si demain, une autre s’installerait à sa place, sur sa chaise, devant son ordinateur.
Ensuite, une fois le bureau vierge de toute incongruité, elle vidait consciencieusement son sac et vérifiait que rien ne manquait avant de tout remettre dedans dans un ordre bien défini tenant d’une logique mystérieuse, pour nous, simples spectateurs. Enfin, elle passait au lavabo pour se laver longuement les mains, comme pour se purifier de la journée passée. Alors, seulement, négligeant la facilité du tout automatique, elle empruntait l’escalier qui la mènerait dans le grand hall. Son médecin lui avait dit que c’était bon pour la santé de monter et descendre à pied, et puis elle avait une sainte horreur des trucs mécaniques.
Pourquoi les choses furent-elles différentes ce soir-là ?
D’abord, un dossier à finir qui l’avait retardée une bonne heure. Une grande fatigue aussi, la journée a été difficile. Le plan à rendre lundi, la réunion à préparer et tous les tracas habituels. Cela explique peut-être pourquoi, ce 23 novembre 2007 à 20 heures 33 minutes (elle avait regardé sa montre !) Ludivine Poulain ne prit pas l’escalier…

La lente descente avait commencé, quand l’arrêt brutal faillit la déséquilibrer et la faire tomber. Passé le moment de surprise, Ludivine reprit le contrôle de la sourde angoisse qui commençait à s’immiscer en elle. Elle ferma les yeux et respira profondément quelques secondes par le ventre, comme on lui avait appris en sophrologie. Elle les rouvrit et analysa la situation avec calme. C’était clair, elle était bloquée entre deux étages, à une heure où il y a peu de chance que quelqu’un passe dans le coin. Son mari l’attendait pour manger et elle allait rater les séries policières sur la deux, ce qui lui rappela que l’on était vendredi. Donc officiellement en week-end.

Ludivine ne possédait pas de téléphone portable, elle refusait catégoriquement cet engin du diable, comme elle disait, qui ne vous laisse jamais de répit, où que vous soyez. Les gens peuvent me joindre au bureau et à la maison, c’est bien suffisant. Elle considéra donc que sa seule chance serait le passage d’une ronde de la sécurité, mais passaient-ils par là ? Où alors les gens du ménage qui officiaient dès 4 heures du matin, mais venaient-ils le samedi ? Ou le lundi matin ? Elle se décida donc d’attendre tranquillement, en gardant des forces au cas où… Dans son sac, il y avait 2 barres de céréales, une demie bouteille d’eau et un roman policier. De quoi tenir jusqu’à lundi, s’il le fallait. Elle s’assit, décida de se rationner gardant les barres et l’eau pour plus tard. Pour patienter, elle ouvrit son livre et se plongea dans les aventures de Sir Sherlock Holmes, à la lueur faiblarde d’un néon de sécurité…

Tandis que Sherlock et Watson soliloquaient autour du cadavre de Mr Ferrers, un bruit attira l’attention de Ludivine. Des gens marchaient dans le hall. Elle entendait leurs pas, elle en était certaine ! Elle se leva et essaya d’apercevoir quelque chose dans le clair-obscur de cet immeuble en position nuit. Un néon par-ci, par-là, les lampes des issues de secours, quelques diodes d’appareils divers et variés, et là-bas au fond, le distributeur de boissons et autres cochonneries… Soudain, au détour d’un couloir, en bas, sur le côté, elle les vit. Ils étaient deux dans leurs tenues de pompier effectuant la ronde réglementaire de 22 heures, précédés par le faisceau de leurs lampes qu’ils braquaient de temps à autre vers un mur, un meuble ou un recoin sombre. Elle n’hésita pas : « Au secours, messieurs s’il vous plaît, aidez-moi ! » leur cria-t-elle. Les deux hommes, dont l’un se révéla par la suite être une femme, s’arrêtèrent net. De façon synchronisée, les faisceaux de leurs lampes battirent l’air quelques instants dans la direction de la voix, avant de se rejoindre sur Ludivine. « Mais que vous arrive-t-il ? Que faites-vous là à cette heure ? » demanda celui qui devait être le chef. « Ben vous voyez bien », répondit Ludivine, « je m’apprêtais à rentrer chez moi quand l’escalier roulant est tombé en panne… »

Il faut prendre la bonne courbe...

Allez hop, le "Chic, des clics" spécial courbe, est partie. Vous pouvez nous envoyez vos oeuvre à l'adresse suivante:

courbes(arobase)chic-des-clics.fr

On vous attend nombreux. Je rappelle que les photos seront diffusées sur ce blogue et que les votes auront lieux chez Jath
Pour les petits nouveaux, le règlement se trouve ici...


Samedi 8 Mars


Et la première participation nous vient de Diablotin...


"Le printemps revient en courbes de Pâques..."


Le printemps de Saperli...



Et la résidence secondaire toute ronde de Joël...


courbes minérales

Anita bat la mesure...


La musique adoucit les moeurs et courbe l'Univers


Petite composition florale toute en rondeur, faite maison par Béatrice...



Y'a pas à dire, c'est Sophie qui tient la corde...


Courbe d'écoute sur voile laine


Dimanche 9 Mars


Karamailhenous proposent un joli bouquet de roses… pas rose...


"Bouquet de courbes mauves"
photo non retouchée et prise à Marseille sur le marché aux Fleurs du Prado fin février 2008.

Admirez les jolies courbes de Marilou...



Voyer les bons tuyaux de Camaienne...



Oxygéne nous propose de volupteuse courbe...


Rouge chamane

Les courbes Italienne de Ptizou...


courbatures, hein ?
Courbes à Turin


L'arc en ciel de Valérie de Haute Savoie...



Pour Marcus, le plus court chemin d'un point à un autre, est la courbe...


Le pont et l'aigrette
(NDLR: on dirait le titre d'une fable de Lafontaine!)


Lundi 10 Mars


Le bon Docteur Peuplu paye en menue monnaie sonnante et trébuchante...


Pièce de dollar canadien pour soutenir la recherche sur le cancer du sein.


Mercredi 12 Mars


Petite courbe en coup de vent de Frank Paul...




Jeudi 13 Mars


Prenons les virage avec Spacylily...



Samantdi nous propose un petit moment de relaxation...


le jardin zen



Jath nous avait promis de nous montrer ses courbes...


courbes coquines


Vendredi 14 Mars


Jolis courbe sur mer pour Kaliuccia



Les courbes de frisson de Macpoupou (à qui on doit aussi le derniers smiley qui tire la langue...)



Ucciani préfère les courbes des belles blondes humides...


C'est l'heure où la bière se transforme en or...

des lumières tout en rondeur pour Tippie...


Brasserie "De Nachtegaal" - Alkmaar - 29 février 2008


Samedi 15 mars


PY Andre nous proposes quelques courbes vu de son bureau... Allez voir son site, très sympa!



Un joli colimaçon pour Valérie...



Des marmites naturelles tout en rondeur, pour Tinou...



Courbes historiques pour Oinkari...


exemple de courbes primitives

Gina défend sa couronne dans le sable et l'eau...


La Baie de Wissant


Et, à suivre la version sable sans eau de Jieffe...



Et quant à moi (Gilsoub) Je vous propose des courbes qui hantent souvent mes rêves...


Rêve de courbes et de Dunes... (Adrar Mauritanien)

Fyves découvre des courbes brûlante...


une courbe de lave

Ecoutez la photo de Tomoru...


À l'instar de Jathénaïs, je vous dévoile mes courbes intimes...

Warobaz préfère les courbes froides...



Et les courbes lumineuses de Maenaïs...