mercredi, 16 janvier 2008

Ben vous avez le temps...

Semaine tunisienne oblige, il n'y avait personne à la maison pour récupérer 5 caisses de précieux nectars qui devaient êtres livrés par notre fournisseur attitré. Donc lundi, je téléphone au transporteur pour prendre rendez-vous.
Monsieur charmant à l'autre bout du fil. Je lui narre donc la raison de mon appel. Bien entendu, il voit parfaitement bien les 5 cartons qui attendent dans un coin de son entrepôt.
C'est déjà cela, ils n'ont pas tout bu !
Il me propose donc de me livrer le lendemain, mardi. Cela me convient, parfaitement.
Bien dit-il, le livreur passera donc entre 09 heures et 19 heures...
Heu pardon, charmant monsieur charger de répondre au client adoré que je suis, ai je bien ouïe ? Vous me proposez bien un créneau horreur horaire de 10 heures ? Pour cinq malheureux cartons ? Allons, vous allez bien me raccourcir ces délais, je ne sais pas moi, à la matinée, ou encore à l'après-midi, afin que je puisse vaquer à d'autres occupations tout aussi subalternes que d'attendre votre employé dévoué ?
Que nenni mon brave, je ne peut points vous offrir d'autre choix que celui-ci, nonobstant le fait que je ne suis point Maître de la circulation, et de tout autre paramètre inhérent à d'autres récipiendaires, tout aussi impatients que vous, mais n’ayant pas choisi mêmes lieux de villégiature que votre propre domaine.
Ah, le gueux, il me tient, si je veux pouvoir profiter du délicieux breuvage dont il est le dépositaire provisoire, je dois donc m'exécuter et surseoir à quelques sorties de ravitaillement qui pourrait trop m'éloigner du château.
Voici donc, comme il est de notoriété publique, que le Maître client n'est plus roi en ce monde, et qu'il doit ce plier au bon vouloir des rustres entrepreneurs, au point de perdre un jour entier !
Mais dite moi, si la bonne fortune ne m'avait point touché et que je dus dès potron-minet, et ce, tous les jours de la semaine que le seigneur à fait, aller vaquer à un dur labeur peu ou prou rémunérateur afin de subvenir au besoin de ma modeste personne, comment aurais-je fait pour récupérer mon bien ?


A boire avec amour et modération!