dimanche, 11 novembre 2007

Le coche et la mouche...

Puisqu'en ce moment l'on parle beaucoup vélo, qu'une ministre avertie, pour contrer judicieusement la hausse du pétrole et les grèves à venir, nous prodigue le merveilleux conseil de troquer nos 4 roues contre les deux rayonnées d'une jolie bicyclette, voici une petite réflexion qui m'est venu de bon matin alors que je me rendais, d'un pas alerte, chez mon ostéopathe.

Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au Soleil exposé,
Six forts chevaux tiraient un Coche.
Femmes, Moine, vieillards, tout était descendu.
L'attelage suait, soufflait, était rendu.
Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement ;
Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment
Qu'elle fait aller la machine,


Rassurez-vous, je n'aurais pas l'outrecuidance de m'approprier ces quelques vers qu'écrivit en son temps, le bon Jean de La Fontaine, dans sa fable "le coche et la mouche". Ce cher fabuliste habitait alors dans un petit village, qui quelques siècles plus tard devint ma ville. Or, il se raconte par chez nous, que c'est une de nos rues, qui à l'époque n'était que chemin, qui lui inspira ce petit chef-d'œuvre. Autant vous dire que tout écolier de ma génération ayant fait ses classes ici eut le droit à sa récitation !
Il se trouve donc que pour rejoindre le cabinet de mon médecin ostéopathe, je me retrouvais de bon matin au pied de cette jolie côte :



Eh oui, gamin, cette montée, je l'ai faite maintes et maintes fois sur mon petit vélo, mais voila, j'étais jeune et plein de fougue, les articulations en bon état, je n'avais pas besoins de rendre visite à celui que j'allais justement voir !
Et comme un fait exprès, il se trouve que l'endroit où j'habite est cerné de ce type de rue à la déclivité importante. Ben oui, c'est con les flancs de collines ! Alors, Mme la Ministre, sauf le respect que je vous dois, votre vélo, vous savez où vous pouvez le mettre ! ob:


C'est sûr que dans ce sens, c'est plus facile...